Une victoire « à l’économie »

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Les girondins reçoivent le S.C Bastia dans un stade Chaban Delmas qui, après avoir fait le plein lors de la réception de l’AS Monaco, lors de la première journée, sonne un peu creux avec 15240 supporters seulement… Les marine et blanc se présentent avec une équipe organisée en 4-4-2 : Carrasso garde les buts. Devant lui une défense composée de droite à gauche de Mariano - Henrique - Sané et Poundjé. Un duo Plasil - Biyogo Poko à la recupération. Maurice-Belay et Obraniak seront chargés de l’animation des ailes. Et devant, Diabaté sera soutenu par Saivet

Le Match :

Après trois (sic) bonnes premières minutes, conclues par une bonne frappe d’Obraniak, détournée sans soucis, des deux poings, par un Landreau attentif.
Les hommes aux scapulaire se sont, comme à leur habitude, attelés à ne pas perdre le ballon, en essayant de déstabiliser un bloc corse bien regroupé, mais en oubliant, de mettre de l’intensité, de l’envie et de la folie !

Ces trois ingrédients vont être mis par le jeune Poko, qui à l’approche des buts bastiais va tenter une improbable roulette, bien réussie, mais déséquilibré par un défenseur adverse, va obtenir un bon coup franc à 20 mètres des buts adverses. Saivet déterminé dès le coup de sifflet de l’arbitre, s’emploi pour mettre un modèle de frappe dans la lucarne d’un Landreau les pieds dans le béton. 1-0 (32’)
Dès lors, les girondins semblaient avoir un regain de confiance, pressant des bastiais incapablent de ressortir le ballon , à l’image du changement tactique opéré par Frederic Hantz au bout de 35 minutes de jeu, qui fit le choix de faire rentrer Ilan à la place de Ba pour essayer de conserver le ballon plus haut sur le terrain.
Chose que les corses vont bien réussir à faire en seconde mi temps, mettant plus ou moins à mal la défense marine et blanc, sans pour autant inquiéter un Cédric Carrasso toujours vigilant ( 64’) (68’).
Étonnement, c’est dans la meilleure période Bastiaise que les girondins se sont montrés les plus dangereux. Maurice-Belay voyant notamment sa frappe déviée juste au dessus par Squillacci, et Henri Saivet ratant l’immanquable sur un bon coup franc d’Obraniak.
Enfin, on notera la dernière action gag de la soirée…
Landreau monter sur l’ultime corner corse, Sacko se retrouve seul dans la surface face au seul Harek, et au but vide, mais préfére donner un ballon à Poundjé… hors jeu !
En résumé, une victoire « à l’économie ».

Notes : /10

Carrasso : 6 - Peu inquiété. Deux-trois interventions bien réalisés.
Mariano : 6 - Quelques bonnes montées en début de match, plus discret par la suite. Pas vraiment mis à mal par Palmieri.
Henrique: 5 - Des relances catastrophiques en début de match. Solide dans l’ensemble.
Sané : 6 - Très peu de boulot face à Bruno ou Keserü. Sobre et efficace.
Poundjé : 7 - Quelques bonnes montés. De l’envie. Des dédoublements intéressants.
Poko : 8 - Une grosse activité, un nombre important de ballons récupérés, quelques transmissions approximatives mais +1 pour l’action qui emmène le coup franc.
Plasil : 7 - Il n’a pas ménagé sa peine, ratissant le terrain et multipliant les duels. Un bon match à ce poste. Remplacé par N’Guemo à la 76ème qui à « fait le job ».
Obraniak: 6 - De l’envie, des initiatives mais un manque de folie et de variation dans son jeu.
M.Belay: 6 - Un peu comme Obraniak, il répète les mêmes dribbles inlassablement… Malchanceux sur sa frappe contrée. Remplacé par Faubert à la 76ème .
Saivet : 7 - Des courses, de l’activité, des tentatives, de la vitesse et de la folie. Ce qui manque à toute l’équipe… Un magnifique coup franc en prime !
Diabaté : 5 - Malgré qu’il n’ait pas ménagé sa peine, il a été maladroit dans ses différents gestes. Applaudi par le public bordelais à sa sortie, il a gagné du crédit lors des six derniers mois… Remplacé par Sacko (90+1) qui aurait du marquer son premier but en ligue 1...