Revivez la conférence de presse de Gasset et Koscielny

Cette conférence de presse est terminée. Merci de l'avoir suivie avec nous. L'ensemble des propos sont accessibles ici en vidéo ou par écrit.

Laurent Koscielny : "Le monde du foot est impacté financière avec la crise du Covid, on le sait. On est dans une période difficile. Oui, la situation du club nous perturbe (NDLR Plan de départ volontaire). C'est un club historique. Tous les jours d'avoir des histoires, il y en a assez dans le monde. Ça serait bien d'avoir le sourire avec tout le monde, la direction, les supporters, et la ville."

Laurent Koscielny : "J'étais content qu'Alain notre directeur sportif prenne la parole. C'est une bonne personne. Beaucoup de joueurs le respectent. Ce qu'il a dit c'était important. J'espère que cela a fait tilt dans pas mal de têtes. Réaliser des prestations comme ça, ce n'est pas possible. En termes d’état d'esprit, on doit être au même niveau, voire supérieur aux autres équipes."

Laurent Koscielny : "Alors oui, l'ambition n'est pas très haute, mais il suffit d'avoir un groupe solidaire pour retrouver le haut du classement. Tout le monde serait heureux, le club, la ville. Ce groupe doit faire plus avec de l'exigence et du travail. On va être sur leur dos et les pousser."

Laurent Koscielny : "Je le dis souvent aux jeunes. Les qualités techniques ne suffisent pas pour faire une belle carrière. Il faut être exigeant. C'est pour ça qu'il faut travailler. Le négatif doit te permettre de te surpasser pour être meilleur. Il ne faut rien avoir à regretter. Je suis inquiet pour certains (rire). Ils sont dans le confort. On donne trop facilement à la nouvelle génération. On leur inculque moins le sens du travail et du devoir. Ils ont moins d'exigences."

Laurent Koscielny : "Avoir un contrat pro ne suffit pas pour faire une belle carrière. Il faut mettre le bleu de chauffe tous les jours. Si on se laisse aller, on est oublié."

Laurent Koscielny : "Oui, je pense que le groupe est touché. Le souci c'est que ce sont des bons mecs on vit bien ensemble, peut-être même trop bien. Quelques fois, il faut hausser le ton et dire la vérité. On a préféré protéger les personnes plutôt que de crever l'abcès d'entrée et régler les choses. Quand quelque chose ne va pas, il faut le dire à une personne.Pour avancer, c'est nécessaire."

Laurent Koscielny : "On a les mêmes joueurs, mais il faut se faire violence et allez plus loin après un but. Si a chaque fois qu'on prend un but on pense que le match est terminé, dans ce cas on n'y va pas, ça ne sert à rien. Il faut être positif et ne pas voir que le négatif."

Laurent Koscielny : "C'est en termes d'état d'esprit ou on a pêché à Lens, Marseille et Monaco. On essaye de rectifier, mais c'est toujours la même chanson. On s'endort sur nos lauriers et on n’avance pas."

Laurent Koscielny : "J'ai parlé à Monaco. Le coach et le directeur sportif ont parlé aussi (...) J'espère que ce n'est pas rentré dans une oreille et ressorti comme d'habitude." 

Laurent Koscielny : "On a passé trois jours compliqués après le match. Chacun a dû réfléchir sur sa prestation. On est revenu mardi avec l'envie de gommer ça, et de changer nos habitudes. Il y a un dernier match avant la trêve qui et très important pour nous. La semaine d'entraînement a été bonne, espérons retrouver un bon état d'esprit."

Laurent Koscielny arrive en conférence de presse.

Jean-Louis Gasset : "On fait un rallye et il n'y a que des virages. C'est comme ça. Aujourd'hui notre acquis c'est de ne pas prendre de buts à la maison. Il faut être à égalité dans l'agressivité et les duels et essayer de gagner le match. Les joueurs le savent. On doit monter le curseur."

Jean-Louis Gasset : "Montpellier, c'est mon club. J'ai joué toute ma carrière là-bas. Mon père était le meilleur ami de Louis Nicollin. C'est un club uni, famille, et leurs joueurs sont des guerriers. Ils sont de retour. Les leaders, Delort, Savanier, Laborde et Ferri ont parlé fort dans le vestiaire. je m'attends à un match très difficile. Montpellier c'est l'exemple".

Jean-Louis Gasset : "Ça doit les attrister que des gens perdent leur travail, comme quand des entreprises fermes et que des gens sont dans la galère. Mais que peut-on y faire ? Peux être que tout va s'arrêter que nous serons tous confiner."

Sur les fins de contrats :

Jean-Louis Gasset : "On me demande mon avis, je le donne. Mais c'est Alain Roche qui s'en occupe."

Jean-Louis Gasset : "Quand vous finissez douzième et quatorzième les deux dernières saisons il faut faire attention. Il y en a d'autres qui se sont brûlés."

Jean-Louis Gasset : "Zerkane est à un autre niveau. Il a franchi les étapes. Aujourd'hui, il arrive à être prêt physiquement pour débuter un match. Il est pratiquement prêt."

Jean-Louis Gasset : "Je prépare les jeunes à l'avenir, mais je ne peux leur donner que de l'entraînement et du contact. Je ne peux pas leur donner plus, car j'ai trop de monde."

Jean-Louis Gasset : "Ma part de responsabilité est totale. Quand je dis, Bordeaux est mauvais. Ce n'est pas les joueurs, c'est moi et le club inclus. On vit dans le faux et l'indifférence. Il n'y a pas de supporters à l'entraînement, pas de supporters dans le stade. Les gens que vous voyez vous parlent des 10 ans en arrière. Il y a un désamour et une démotivation. Il faut vivre avec ça, les joueurs le ressentent. 

Il faudrait du neuf, et casser ce groupe qui souffre depuis 2 à 3 ans. Mais ce n'est pas programmé comme ça."

Jean-Louis Gasset : "Cette semaine Alain Roche a parlé entant qu'ancien joueur. Après, il ne faut pas gaver les joueurs de réunion. La réponse doit venir sur le terrain."

Jean-Louis Gasset : "On a fait l'apogée des erreurs techniques sur les buts. C’était du au niveau. C'est incompréhensible. Il y a des zones du terrain où on ne peut pas se permettre d’être approximatif".

Jean-Louis Gasset : "J'étais groggy , dans la déception à la fin du match. Je suis un compétiteur, j’aime gagner. J'aimerai le transmettre à mes joueurs. Pour un entraîneur c'est dur à vivre."

Jean-Louis Gasset : "Pour le moment individuellement c'est insuffisant. Chacun doit s'élever pour qu’on vive plus tranquille. Je cherche la meilleure formule et je vais la trouver. Je vous le garantis."

Jean-Louis Gasset sur le manque de patron : " Ce n'est pas un patron, c’est une ambiance globale. Je trouve que les joueurs ne se parlent pas. Ils vivent ensemble depuis 2-3 ans, mais ils ne se parlent pas. Il n'y a pas de communication. Dans un stade vide, on entend ce qui se dit à Monaco, c'était flagrant d'entendre les joueurs de Monaco se parler et le peu de discussion entre nous. On doit aider le copain en disant des choses basiques avec un ton sec. je trouve qu'on a une maque à ce niveau-là."

Visiblement le club a coupé le micro du coach. Il n'y a pas de son ...

Nous vous proposons de suivre en direct la conférence de presse de Jean-Louis Gasset en direct. Nous retranscrirons sur cette page les propos de l'entraîneur des Girondins.

Les images du club seront disponibles ici.