Aux abonnés absents [joueur par joueur PSG-Bordeaux]

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Pulvérisés par le PSG (6-2), les joueurs girondins ont livré une pâle copie. Si Malcom a essayé, comme à son habitude, que Cafú a provoqué un pénalty, et que Pellenard a été assez volontaire offensivement, les joueurs bordelais n’ont pas été à la hauteur individuellement et ont payé très cher leurs insuffisances du jour à l'image d'un Toulalan dépassé dès la première action parisienne.

Benoît Costil : Transpercé de toutes parts, livré à lui-même sur chaque action offensive des Parisiens, il sera difficile de lui faire des reproches. Un ou deux arrêts à mettre à son crédit.

Youssouf Sabaly : Très imprécis sur ses rares centres, à l’image de celui sur un dédoublement avec Malcom où une main de Kimpembe fut suspectée en première mi-temps. Un peu fébrile défensivement, mais à l’image de Pellenard, ce ne sont pas vraiment les latéraux bordelais qui ont posé problème. Blessé et remplacé par Igor Lewczuk à la 33eme minute. L’international polonais a été pris de vitesse à quelques reprises, mais ses bonnes montées, à 3-1, auraient pu porter le danger à l’image d’un très bon centre que Kamano n’a pas su cadrer de la tête.

Vukasin Jovanovic : Perdu sur le terrain du Parc des Princes, débordé par les vagues parisiennes à l’image du deuxième but parisien où il regarde passer le ballon devant lui sans même tendre la jambe. Son manque d’anticipation et de vitesse ont coûté cher.

Jérémy Toulalan (cap) : À l’instar de Jovanovic, il n’a pas su faire face aux déferlantes parisiennes, peu aidé par un milieu axial aux abonnés absents. Son tacle raté sur un dribble de Mbappé plein axe dès la 4eme minute fait mal aux Girondins puisque Neymar marquera sur le coup-franc idéal concédé par le capitaine girondin. Une erreur qui a fait mal et plongé Bordeaux dans le doute dès le début de match.

Théo Pellenard : Dans cette bérézina girondine, il a été l’un des seuls à montrer quelques signes encourageants. Assez accrocheur défensivement, malgré quelques errances à l’image de maladresses sur la longue action ayant amené le pénalty du PSG, il a montré de bonnes choses offensivement. Son dribble orienté à l’entrée de la surface sur le but bordelais et sa passe caviar pour De Préville auraient pu permettre à Bordeaux d’espérer si l’édifice ne s’était pas écroulé un peu plus par la suite.

Otávio: Perdu sur toutes les attaques axiales des Parisiens en ne sachant jamais s’il fallait rester collé à sa défense ou monter. Le milieu brésilien a souvent pris l’option de sortir pour compenser le pressing stérile de Sankharé et Lerager, mais avec peu de réussite, se faisant prendre de vitesse sur chaque action. Un vrai manque d’agressivité dans le pressing à l’image de ses deux partenaires du milieu.

Younousse Sankharé : Buteur sur une offrande de De Préville, et c’est tout. Sans pressing, sans agressivité, auteur de passes mal ajustées, il a raté son match de bout en bout.

Lukas Lerager : Imprécis, envoyant des ballons trop forts lors des phases d’attaque, causant la colère de Malcom sur l’une d’elles, il n’a pas brillé dans le pressing qui est son exercice de prédilection. Très loin de ses adversaires, jouant à petit trot, il a sombré à l’image de ses partenaires du milieu.

Malcom : Le jeune détonateur du jeu bordelais a toujours essayé malgré la déroute subie par son équipe, mais trop seul dans le compartiment offensif, c’était peine perdue. Récompensé par son but tiré en force et avec rage sur le pénalty provoqué par Cafú. À noter quelques corners en première période, tirés à mi-hauteur, qui étaient impossibles à jouer par ses coéquipiers dans une période où Bordeaux n’était pas encore trop loin au score.

François Kamano : Le milieu offensif bordelais côté gauche a disputé une rencontre à un petit rythme, effectuant des passes aléatoires, accélérant à un rythme très modeste. Aucune utilité offensive pour son équipe sur cette rencontre. Remplacé par Jonathan Cafú à la 75eme minute. Le milieu offensif brésilien est à l’origine du pénalty du 6-2 grâce à un bon dribble sur Meunier.

Nicolas De Préville : Une passe décisive pertinente pour permettre à Sankharé de marquer dans le but vide, mais une production offensive bien pâle. Peu de pressing pour empêcher la relance, il a fait des fautes sur ses quelques tentatives pour gêner les adversaires. Son jeu avec ses partenaires a très rarement été fait dans le bon sens. Remplacé par Alexandre Mendy à la 56eme minute.

Jocelyn Gourvennec : L’entraîneur girondin n’a pas eu beaucoup d’occasions de peser sur le jeu de son équipe qui s’est délitée trop rapidement. Son choix aurait pu être de passer à deux attaquants pour sauver l’honneur à la mi-temps, étant donné l’inefficacité de son milieu de terrain, mais le coach bordelais a préféré limiter la casse en restant dans le schéma de base et garder une certaine stabilité.

Par Florian RODRIGUEZ