Benoît Costil : "La double confrontation contre Strasbourg, j'y pense énormément"

20/01 - 23:32 | Il y a 6 ans
Benoît Costil : "La double confrontation contre Strasbourg, j'y pense énormément"

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En zone mixte, Benoît Costil est revenu longuement sur différents sujets que cela soit la victoire contre Dijon, son poste de gardien de but et la double confrontation contre Strasbourg.

Pour le capitaine des Girondins de Bordeaux, l'essentiel était de gagner contre Dijon et d'engranger trois points supplémentaires pour recoller au classement : "Vous savez une victoire, c'est difficile à obtenir. Quelle que soit la victoire, elle est toujours plaisante. Aujourd’hui on est content, mais on sait aussi tous les progrès que l’on a à faire. On n’est pas fous, on doit améliorer les choses. Si vous êtes bordelais, que vous aimez le club est ce que vous préférez perdre comme on a joué à Nice ou gagner comme on a gagné ce soir. Je pense que tout le monde retient la victoire. Cela n’empêche pas de faire un retour et une analyse lucide sur ce qui a été bien et ce qui a été moins bien. A Angers, il y a eu des choses intéressantes, il y a eu une grosse débauche d’énergie. Ce soir, vous tombez contre une équipe qui a été bien organisée, qui nous a laissé le ballon, mais qui a essayé de nous piéger en contre-attaque. Il y a un moment, j’ai cru qu’on ne se mettait pas beaucoup de sécurité, quand on perdait le ballon offensivement, il arrivait assez facilement jusqu’à nos buts. Mais voilà, on sait que n’importe quel adversaire, le match ne sera pas facile pour nous, on sait qu’il faut cravacher à chaque match. On n’a pas de marge, on doit être à 200 % au niveau de la détermination et on doit progresser avec le ballon.

La double parade contre Tavares ? Déjà pour qu'il n’y ait pas but. C’est un geste que je travaille depuis très longtemps qui n'est pas forcément dans les moeurs au sein de la formation française. Ce sont des gestes que l’on voit en Allemagne ou dans des pays scandinaves. En France, en termes de formation, on ne le voit pas beaucoup. Avec mon coach à Rennes, on l’a beaucoup travaillé et avec Paulo Grillo (ndlr : entraîneur des gardiens des Girondins de Bordeaux), car il avait également cette méthode. C’est surtout faire le geste au bon moment, pas trop vite, car cela peut être compliqué et pas trop tôt non plus, car il ne faut pas donner la solution. Il faut trouver le bon timing. Aujourd’hui cela a marché, alors que contre Paris et Kylian Mbappé ça n’avait pas fonctionné. Je crois que le poste de gardien est passionnant et qu’on peut piocher des gestes un petit peu partout. Au Handball forcément, au hockey aussi. On peut même travailler avec des gymnastes par rapport aux repères dans l’espace. Ce job-là quand on l’aime, il est passionnant et c’est pour ça que c’est le plus beau poste.

Kalu et moi, on porte l’équipe ? Je ne suis pas d’accord avec vous, c’est flatteur pour nous deux, mais l’équipe ne se résume pas à ça. Vous avez aussi une charnière centrale qui a 20 et 21 ans. Donc non, c’est trop facile. Vous savez si Jimmy Briand ne fait pas l’appel de balle à Angers, Yann Karamoh il ne marque jamais. Et ça on ne le remarque pas. Il y a des progrès à faire.

Strasbourg ? Ils ne sont pas euphoriques, ils sont juste très bons. C’est une équipe qui joue au ballon et qui sait faire plein de choses. Il y a beaucoup de qualités dans les airs. On va aller là-bas avec une grosse détermination. On va presque y aller en outsider. Sincèrement, je ne pense pas aux déplacements à Marseille, Paris par contre la double confrontation contre Strasbourg, j’y pense énormément. La demi-finale sera un contexte différent, une autre compétition, on va voir. Les deux équipes voudront gagner le match de championnat, mais auront aussi la tête à la demi-finale. Celui qui dit qu’il n’y pense pas, c’est un menteur. Que cela soit Strasbourg ou Bordeaux, avec notre effectif, l’opportunité de faire une finale est présente."

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