Bilan : un mercato sous contrôle pour les Girondins

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Restrictions et besoin d’argent

La DNCG, gendarme financier de la LFP, a dicté à Bordeaux le déroulement de son mercato : encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation. Avec un engagement de 10M€ à combler par les transferts selon plusieurs médias, Bordeaux ne pouvait pas recruter sans avoir satisfait au recouvrement de cette somme. Le propriétaire du club devra remettre la main au pot en cas d'échec pour permettre à la structure FCGB de rester debout.

Des attentes sportives du coach non comblées

 

“Si tu veux améliorer le groupe, on sait ce qu'on doit faire. Quel est l'objectif que l'on veut atteindre ? Il manque quelque chose, on a perdu deux joueurs, mais je ne peux pas aller contre mon club, ils font ce qu'ils peuvent,” les mots du coach espagnol résonnaient ce jeudi matin dans la salle de presse du Haillan. Le nom du directeur sportif Admar Lopes n’est jamais cité par Albert Riera. Pourtant, c’est le portugais qui est à la manœuvre, c’est l’architecte de la construction l’effectif des Girondins depuis bientôt trois ans.

Au final, cet hiver, Bordeaux n’aura pas de renfort sportif pour aller chercher son objectif, à savoir monter en Ligue 1. C'est sensiblement à l’image du mois de janvier 2023 où le seul Alexi Pitu était venu renforcer un groupe concourant toujours pour la montée.

Un objectif élevé et deux joueurs en moins

 

Si les deux premières places occupées par Auxerre et Angers sont inatteignables, l'effectif girondin envisage la 5e place et les barrages. Dans cette optique, renforcer l’équipe n’aurait pas été de trop. Le coach le sait.

Au contraire, l’un des meilleurs défenseurs centraux de l’équipe, Stian Gregersen, a été transféré à Atlanta pour 1,8M€, et l’attaquant Aliou Badji, recruté pour 3M€ cet été, est prêté à en Turquie à Gaziantep, en raison de son échec sportif. Du côté des arrivées, le seul Lenny Pirringuel (19 ans) revient de prêt en provenance du Pau FC.

Des jeunes à lancer, et des non-partants à motiver

 

Finalement, ce sont dans les ressources internes que le staff et le coach vont devoir piocher pour oxygéner le groupe et dénicher des profils différents. De ce fait, Biumla, Ekomié, Vetro, De Lima pourraient continuer à avoir leur mot à dire.

Ensuite, Albert Riera devra relancer les non-partants, Davitashvili et Elis. Si les deux joueurs ont du mal à être réguliers cette saison, un retour au premier plan des Girondins passe obligatoirement par des performances importantes des deux hommes. D’autant que s’ils souhaitent quitter les Girondins l'été prochain, ils devront être bons sur le rectangle vert. À moins qu’Elis ne profite de la fenêtre de transfert encore ouverte aux États-Unis pour conclure son départ dans les prochaines semaines.

Néanmoins, à partir de maintenant, les Girondins peuvent travailler avec un effectif stable pour les 17 prochaines journées de Ligue 2. Au club, l’objectif est clair : accrocher une place pour la montée.

N.P

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