Gérard Lopez : "Ma bataille c'est les Girondins de Bordeaux"

07/07 - 17:09 | Il y a 2 ans
Le président et propriétaire des Girondins de Bordeaux Gérard Lopez vêtu de la veste du FCGB, chose rare, s'est présenté devant les médias.
Gérard Lopez : "Ma bataille c'est les Girondins de Bordeaux"

© Iconsport

Il était entouré du directeur général Thomas Jacquemier et de l'avocat Laurent Cotteret.

La question a été technique tout au long de ce point presse. Le club s'est défendu car il estime avoir répondu à toutes les demandes de la DNCG. 48h après l'appel, le FCGB attend toujours les motivations de la décision de la commission d'appel. Retour sur les propos de l’homme d'affaires Gérard Lopez.

"Notre projet tient la route"

Gérard Lopez : "On se trouve ici car c'est simplement parce qu'on croit du comme fer que notre projet tient la route. Cet endroit fait partie de ce projet (NDLR Nouveau centre de presse). C'est un investissement que l'on a fait pour le futur. Pour moi, pour le club, pour l'écosystème ce club a un futur qui est positif qui est nettement plus positif que ce qu'il était lors de la prise l'année passée. On va expliquer pourquoi."

"Il y a près 25 personnes qui ont travaillé sur le dossier"

"Lors de la préparation à la première DNCG je pense qu'on pouvait être critiquable sur le sujet de la couverture de vente des joueurs. On a accepté la critique et la motivation qui a été faite pour la décision. Sur les solutions apportées, la direction financière et juridique du club a travaillé. On a répondu exactement.

Il y a près 25 personnes qui ont travaillé sur le dossier. La DNCG n'a pas débouté le club, mais deux conseils légaux, un tribunal de commerce, un conciliateur. Tout ce monde qui a travaillé sur le dossier est surpris."

Sur ce que représentent les Girondins


"Il n'y a pas de hasard sur le faite qu'aujourd'hui je porte ça (NDLR Le président montre la veste des Girondins de Bordeaux du club qu'il porte sur son dos).

Ce n'est pas une décision personnelle. Je porte ça parce que ça représente quelque chose : le club, quasiment 300 emplois, 1,5 million de personnes qui le soutiennent, la métropole, la ville, surtout pour moi les employés, les joueurs."

Urgence du retour de la motivation de la DNCG d'appel

"De travailler d'arrache-pied, d'investir et de répondre de façon précise, et de faire en sorte que ce soit contrôlé par un cabinet comptable, le tribunal de commerce, un conciliateur et qu'on se retrouve aujourd'hui à 48h de la décision et de ne pas avoir de motivation de la décision qu’on trouve ça grave.

La montre tourne, et on ne peut donc pas faire appel tant qu'on n’a pas la motivation. Cela fait 48h que le club court un risque majeur. Cette absence de motivation nous pose un énorme problème car on doit faire une action au plus tard mardi. C'est très grave pour le club. C'est une double peine.

On est bloqué actuellement car on n'a pas la motivation de la DNCG. On ne peut pas travailler sereinement car on ne sait même pas ce qui est demandé."

"On n'est pas ici pour mendier"

"On n'est pas ici pour mendier, mais pour que ce club qui représente une région soit remis en Ligue 2. On a le budget pour toute la saison. On veut à partir de là que les bonnes décisions soient prises en faveur des employés, de l'écosystème et du club. Pour la Métropole la perte sur les 20 ans de loyer qui reste c'est 80 M€, sans oublier les familles. On n'est pas ici pour mendier car on a l'argent.

Je vous donne un exemple. Si on venait à mettre en doute un contrat signé entre deux parties sous la loi française. C'est la porte ouverte à toutes les fenêtres."

La FFF veut elle se taper Gérard Lopez ?

"Si c'était le cas, ce serait grave et triste. La seule raison que je pourrais voir ce serait d'avoir réussi à prendre des places européennes à d'autres clubs. Ce serait très grave. Se taper 300 personnes pour ça, ce serait très grave.

Ma bataille c'est les Girondins de Bordeaux, si quelqu'un a un problème avec moi qu'il me le dise en face. Ce que peu de gens oseraient pour de bonnes raisons. Ce qui m'intéresse c'est de sauver le club et les emplois. Je remercie l'écosystème autour du club. Tout le monde se bouge car ils ont eu accès au dossier.

C'est peut-être ce que certains aimeraient voir (NDLR Son départ du monde du foot). Mon club c'est Bordeaux. Je suis convaincu que je me bats pour la bonne cause. Ce qui me révolte c'est qu'on nous compare à des clubs qui ne payent plus rien. Je trouve ça révoltant qu'on nous compare à la situation de Strasbourg. On a un budget conséquent et l'argent pour couvrir le budget. On a un actif conséquent de joueurs."

"Confiant à 100%"

"Si les choses sont bien faites on est confiant à 100%. On a le budget pour la saison, l'augmentation de capital, la dette... Comme on n'a pas la motivation, je ne peux pas répondre de façon précise. On a répondu point par point à toutes les demandes par des actes juridiques. Tout a été fait en amont.

Le foot ça existe parce qu'il y a des supporters et des régions derrière un club, une identité. Comment un engouement populaire ne pourrait pas répondre au besoin du club de faire passer un message ?"

"On n'a pas besoin de ventes"

"On n'a pas besoin de ventes. Une ligne tirable d'un des plus gros fonds d'investissement au monde qui n'a jamais failli avec ses accords au club, est disponible. Les Girondins de Bordeaux ont la capacité d'aller jusqu'à la fin de la saison sans vendre un seul joueur."

La vidéo complète :