Bordeaux : revivez la conférence de presse de Gérard Lopez

Bordeaux : revivez la conférence de presse de Gérard Lopez
15:36

C'est terminé, merci d'avoir suivi cette conférence de presse sur WebGirondins.

Le live texte est lire ci-dessous et la vidéo à (re)voir.

15:35

Gérard Lopez : "On n'a pas besoin de ventes. Une ligne tirable d'un des plus gros fonds d'investissement au monde qui n'a jamais failli avec ses accords au club, est disponbile.  Les Girondins de Bordeaux ont la capacité d'aller jusqu'à la fin de la saison sans vendre un seul joueur."

15:31

Laurent Cotret (avocat) : "On continue de travailler. On espère que dès le CNOSF la décision sera infléchie et que la fédération prenne conscience que nous avons tous les éléments. Nous espérons que le processus permettant le maintien en Ligue 2 soit enclenché."

Gérard Lopez : "Le foot ça existe parce qu'il y a des supporters et des régions derrière un club, une identité. Comment un engouement populaire ne pourrait pas répondre au besoin du club de faire passer un message ?"

15:30

Gérard Lopez : "C'est peut-être ce que certains aimeraient voir (NDLR Son départ du monde du foot). Mon club c'est Bordeaux. Je suis convaincu que je me bats pour la bonne cause. Ce qui me révolte c'est qu'on nous compare à des clubs qui ne payent plus rien. Je trouve ça révoltant qu'on nous compare à la situation de Strasbourg. On a un budget conséquent et l'argent pour couvrir le budget. On a un actif conséquent de joueurs.

Ma bataille c'est les Girondins de Bordeaux, si quelqu'un a un problème avec moi qu'il me le dise en face. Ce que peu de gens oserait pour de bonnes raisons. Ce qui m'intéresse c'est de sauver le club et les emplois. Je remercie l'écosystème autour du club. Tout le monde se bouge car ils ont eu accès au dossier.

Laurent Cotteret (avocat) : "On n'est pas du tout en cessation de paiement. Nous, l'URSAFF on le règle. On n'a pas d'arriérés. On paye tout. Les salaires ont été payés le 5. Évidemment à force d'être en National on sera rapidement en cessation de paiement, ce sera provoqué."

 

15:28

Gérard Lopez : "Si les choses sont bien faites on est confiant à 100%. On a le budget pour la saison, l'augmentation de capital, la dette... Comme on n'a pas la motivation, je ne peux pas répondre de façon précise. On a répondu point par point à toutes les demandes par des actes juridiques. Tout a été fait en amont."

15:17

Laurent Cotret (avocat) : "Fortress est l'un des premiers fonds d'investissement au monde. C'est une signature qui a respecté ses engagements. Personne n'est en mesure de démontrer que Fortress n'a pas respecté ses engagements. C'est un contrat de droit français tirable avec zéro conditions. Les négociations ont été difficiles et longues."

 

15:14

Gérard Lopez : "On est bloqué actuellement car on n'a pas la motivation de la DNCG. On ne peut pas travailler sereinement car on ne sait même pas ce qui est demandé."

15:13

La FFF veut elle se taper Gérard Lopez ?

Gérard Lopez : "Si c'était le cas, ce serait grave et triste. La seule raison que je pourrais voir ce serait d'avoir réussi à prendre des places européennes à d'autres clubs. Ce serait très grave. Se taper 300 personnes pour ça, ce serait très grave."

 

 

15:08

Laurent Cotret (avocat de Gérard Lopez) : "Les éléments qu'on a apportés à la DNCG d'appel étaient en nette amélioration par rapport a ceux apportés en première instance. Les accords avec Fortress ont été enregistrés en droit français.

Nous on estime que nous avons apporté des éléments qui permettent de démontrer qu'il y a à la fois une diminution de la dette (NDLR 26 M€) et à la fois la couverture attendue pour l'achat de joueurs (14 M€). Le reste des recettes étant la billetterie, le sponsoring et autres éléments de recette que le club a.

Nous avons quatre joueurs que son Hwang, Elis, Onana, Mara qui ont une valeur largement supérieur à 14 M€. On a bien un contrat avec Fortress de droit français. C'est une ligne tirable à la main du club entre le 1er septembre et le 30 juin 2023. En conclusion, c'est surprenant pour ne pas dire plus d'avoir l’impression d'avoir rempli la feuille et de cocher toutes les cases. On avait le sentiment d'avoir coché toutes les places.

Madame la présidente et monsieur le président du tribunal de commerce de Bordeaux nous disent que le club n'est pas en cessation de paiement et peut assurer la pérennité du club pour toute la saison. Ils l'ont attesté et ont rendu une ordonnance.

Ça fait 17 ans que je fais ce métier, et que j'accompagne de nombreuses procédures collectives en France. Nous pouvons faire face à notre passif exigible avec notre actif, et nous pouvons le faire toute la saison.

Aucune comparaison avec Strasbourg ou le Mans avec qui on nous compare. Les créanciers sont de notre côté. Qu'est-ce qu’'il reste ?


Nous ne pouvons nous résoudre à la liquidation : car licenciement de 300 personnes et ce n'est pas un chantage social, ça entrainerait une montagne de dette et une dépréciation d'actif. De nombreux joueurs seraient libres et les actifs disparaitraient.

On ne peut pas jouer l'avenir d'un club parceque'on n'aime pas quelqu’un et qu'il y a des motivations personnelles. On demande maintenant que le CNOSF puisse se réunir professionnellement et examine notre dossier. Que la FFF soit représentée et mandatée à cette réunion. C'est notre préoccupation."

 

 

14:55

Gérard Lopez : "Je vous donne un exemple. Si on venait à mettre en doute un contrat signé entre deux parties sous la loi française. C'est la porte ouverte à toutes les fenêtres."

 

14:51

Gérard Lopez : "Il n'y a pas de hasard sur le faite qu'aujourd'hui je porte ça (NDLR Le président montre la veste des Giondins de Bordeaux du club qu'il porte sur son dos).

Ce n'est pas une décision personnelle. Je porte ça parce que ça représente quelque chose : le club, quasiment 300 emplois, 1,5 million de personnes qui le soutiennent, la métropole, la ville, surtout pour moi les employés, les joueurs.

De travailler d'arrache-pied, d'investir et de répondre de façon précise, et faire en sorte que ce soit contrôlé par un cabinet comptable, le tribunal de commerce, un conciliateur et qu'on se retrouve aujourd'hui à 48h de la décision et de ne pas avoir de motivation de la décision on trouve ça grave.

La montre tourne, et on ne peut donc pas faire appel tant qu'on n’a pas la motivation. Cela fait 48h que le club court un risque majeur. Cette absence de motivation nous pose un énorme problème car on doit faire une action au plus tard mardi. C'est très grave pour le club. C'est une double peine.

On n'est pas ici pour mendier, mais pour que ce club qui représente une région soit remis en Ligue 2. On a le budget pour toute la saison. On veut à partir de la, que les bonnes décisions soient prises en faveur des employés, de l'écosystème et du club. Pour la Métropole la perte sur les 20 ans de loyer qui reste c'est 80 M€, sans oublier les familles. On n'est pas ici pour mendier car on a l'argent."

 

 

14:42

Gérard Lopez : "On a répondu exactement. Il y a à peu près 25 personnes qui ont travaillé sur le dossier. La DNCG n'a pas débouté le club, mais deux conseils légaux, un tribunal de commerce, un conciliateur. Tout ce monde qui a travaillé sur le dossier est surpris."

14:38

Thomas Jacquemier , directeur général du club prend la parole : "On était sur un budget de financement de 40 M€ et nous sommes venus avec 100% des ingrédients de ces 40M€. Nous sommes arrivés avec 10 M€ d'augmentation de capital effectué par Gérard. L'argent a été placé sur un compte séquestre.

Ensuite, on a deux montants de 8 M€ sans discussion : les 8 M€ versés par CVC et un deuxième montant de 8M€ de la monétisation de Tchouaméni que nous avons présenté en appel. Nous sommes donc à 26 M€. Il fallait donc préfinancer nos ventes à hauteur de 14 M€. Là on a apporté un accord signé avec Fortress et King Street de la mise à disposition d'une ligne obligataire de 14 M€ qui a bouclé le financement du club.

Nous avions donc le sentiment confiant d'avoir bouclé la demande principale de sécurisation et du financement et du club sur la saison 2022-2023. Nous avions en plus un report de loyer de 5 M€ par la métropole."

14:29

Gérard Lopez : "Lors de la préparation à la première DNCG je pense qu'on pouvait être critiquable sur le sujet de la couverture de vente des joueurs. On a accepté la critique et la motivation qui a été faite pour la décision. Sur les solutions apportées, la direction financière et juridique du club a travaillé."

Gérard Lopez cite ensuite les nombreux cabinets juridiques qui ont travaillé sur les solutions, cite l'ordonnance devant le tribunal de commerce, puis il ajoute : "Vous comprendrez bien la surprise et l'étonnement," après la décision.

14:25

Gérard Lopez : "On se trouve ici car c'est simplement parce qu'on croit du comme fer que notre projet tient la route. Cet endroit fait partie de ce projet (NDLR nouveau centre de presse). C'est un investissement que l'on a fait pour le futur. Pour moi, pour le club, pour l'écosystème ce club a un futur qui est positif. Qui est nettement plus positif que ce qui a été lors de la prise l'année passée. On va expliquer pourquoi.

Je vais revenir de façon détaillée sur ce qui a été dit. L'avocat Laurent Cotteret va nous rejoindre."

14:21

Gérard Lopez : "Désolé du retard. Nous étions en réunion avec le président de la métropole et monsieur le maire (NDLR de Bordeaux)."

À noter que Gérard Lopez porte une veste jogging des Girondins de Bordeaux sur le dos.

 

14:15

Repoussé encore de 15 minutes à 14h30 maintenant ...

14:00

Cette conférence de presse est de nouveau repoussée de 15 minutes...

13:34

Le début de la conférence de presse est repoussée de 30 minutes. Elle débute à 14h précise le club.

 

13:01

Suivez en direct sur cette page le live texte de la conférence de presse du président et propriétaire des Girondins de Bordeaux Gérard Lopez. Début de la conférence de presse 13h30.

Elle est aussi à suivre sur les réseaux du club.