Lassana Diabaté en héros, Adrien Louveau prometteur [Joueur par joueur Bordeaux-Poitiers]

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Bruno Irlès : il a dirigé seulement 3 entraînements avant ce match avec des joueurs qu’il découvre. “J'ai seulement trois jours d’avance sur vous” dit-il avant la rencontre à des journalistes. Ce qu’il a mis en place est cohérent avec un schéma de jeu simple : 433 ou 442 selon les phases de jeu. Souriant et calme avant le match, il a montré au cours de cette partie de la sérénité. Parfois debout, il replace ses joueurs de temps en temps sur le plan tactique et du jeu. Puis, il repart s'asseoir sur son banc. Il saute de joie sur l’égalisation finale comme l’ensemble du staff et des joueurs. C’est lui qui demande à son gardien de but de monter sur l’action du but.

Lassana Diabaté : à l'exception d’une sortie hasardeuse au cours de cette partie, et au sauvetage sur sa ligne de Jean Grillot sur cette phase de jeu, son match défensif est de bonne facture. Il réalise les arrêts qu’il faut. On retient son but opportuniste sur le dernier coup franc du match. Sur les conseils de son coach, il monte au duel, place sa tête et marque. Il entre dans l’histoire.

Driss Trichard : latéral gauche, capitaine de l’équipe, il a montré de la détermination dans son jeu. Il parle aussi beaucoup à ses coéquipiers pour les remplacer, et les motiver. On a noté une connexion dans le jeu avec Adrien Louveau. Physiquement, il semblait moins en difficulté que ses partenaires.

Nathanael Bai : latéral droit plutôt timide dans le jeu. Il a été en difficulté physiquement dans cette rencontre. Il est resté prudent défensivement et aussi sur son apport offensif.

Jean Grillot : défenseur central droit, il fait un sauvetage sur la ligne dans ce match. Sa lecture du jeu et sa détermination compensent un léger déficit physique. Lui aussi réalise une grosse partie. Il n'a que 18 ans.

Nuama Fofana : très athlétique, il a joué comme défenseur central droit. Il est solide et robuste dans les duels, ce qui complète bien le jeu avec Grillot qui est plus dans l’anticipation. Il a souvent été à la limite de la rupture avec son coéquipier, mais il a contenu tant bien que mal les attaquants adverses. Il a montré de la détermination.

Adrien Louveau : physiquement, il en impose. Grand et costaud, il est aussi tranchant et technique dans ses prises de balles et ses orientations de jeu. Il amène un impact physique sur l’adversaire. Sa baisse d'activité en deuxième période s’est fait ressentir. Il sera un élément central de l’équipe d’Irlès cette saison. Pour cela, il doit passer un cap et avoir plus de 50 minutes au compteur. Déterminé, il a joué toute la rencontre.

N’Famady Diaby : plus discret au milieu, il amène moins de présence physique que Louveau, mais il reste assez juste techniquement. Remplacé par Noam Ramon (19 ans), qui s’il est moins physique que Diaby a apporté du mouvement et de la fraîcheur en milieu de deuxième période.

Jérémy Grain : ailier droit et préposé aux coups de pied arrêtés. Sa technique et sa vivacité sur les premiers appuis sont intéressantes. C’est lui qui tire le dernier coup franc sur le but. Il a multiplié les efforts défensifs et offensifs.

Malick Seck : il sent le jeu dans sa zone offensive. Cela se voit par son placement intelligent sur chaque action pour gratter un ballon ou donner la passe qu’il faut à son coéquipier. Techniquement très propre avec des transversales parfaites. Remplacé par Nolan Bonte à la 85e.

Malhory Noc : c’est un dribbleur, il percute, il tente et met en difficulté les adversaires. À l'image de ses coéquipiers, il n'a rien lâché dans l’état d’esprit. Il réalise une frappe au but arrêté par le gardien.

Yanis Merdji : attaquant central des Girondins. La première mi-temps est timide, car il est très peu servi par ses partenaires. En seconde période, Yanis est plus en vue. Il dézone, et revient chercher des ballons à l'intérieur ou sur les côtés du jeu. Tranchant, il tire 3 fois au but depuis l’intérieur ou l’extérieur de la surface. À chaque fois son tir est contré ou sorti par le gardien. Il a renouvelé les courses dans la profondeur jusqu'à la fin du match.

N.P

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