"Le match nul contre l’OM redonne du crédit à Bruno Irles"

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WG : Guillaume dans quel état d’esprit est votre équipe avant d’affronter Bordeaux ?

Guillaume : On est beaucoup mieux. Il y a une semaine je t'aurais dit que nous étions au fond du tou. Le match nul contre l’OM nous fait un bien fou car on restait sur deux claques à Brest (5-1) et à Rennes (4-1). Le nul nous permet déjà de prendre un point. De plus, on a vu une équipe qui ressortait et qui jouait. Ce que nous n’avions pas vu lors de ces deux derniers matchs. Ça fait très plaisir, mais ça reste fragile surtout avant le déplacement de cette importance à Bordeaux.

"Les supporters sont remontés contre la direction"

Le départ de Laurent Batlles a-t-il été bien digéré ? Comment l’expliquer ?

Il a quitté l’ESTAC à cause de divergence avec le Board troyen. Il n'était pas sur la même longueur d’onde avec la direction notamment sur le recrutement. Cela s'est fait à l’amiable car il n'allait pas être épanoui sur la fin de saison. Le club a dit OK et on repart sur un autre cycle avec un nouveau coach.

Les supporters ont été dans le dur car ils étaient bien attachés à Laurent Batlles qui a fait des choses extraordinaires au club. On se retrouve avec Irles qui arrive quasiment de nulle part. Les supporters sont remontés contre le coach qui n’y est pour rien et contre la direction du club qui a fait ce changement trop hâtif à leur goût.

Enfin, on a aussi senti un coup d‘arrêt chez les joueurs lors de ce changement de coach. Cela n'a pas été un changement facile.

Ça change quoi d’appartenir au City Group ?

L’année dernière cela ne changeait pas grand-chose. Depuis cette saison, on a senti autre chose dans le recrutement Daniel Masoni, notre ancien président avait des oursins dans les poches. Là, on est immédiatement allé chercher en juin Renaud Ripart pour plusieurs millions d’euros. Ensuite, nous sommes allés chercher Adil Rami qui est un nom. On est satisfait. Cela a apporté de l’argent. On a dépensé plus de 20 M€ sur le mercato ce qui n’était jamais arrivé au club troyen.

"Un match nul suffirait amplement"

Bruno Irles a-t-il pris la mesure de son équipe aujourd’hui ?

Je pense. Il est arrivé en janvier avec des joueurs partis à la Can, des joueurs blessés, le covid, il n'a eu personne à l'entraînement pendant presque une semaine. Avec les nouvelles arrivées, cela fait deux ou trois matchs qu’il a son effectif. Les supporters étaient en droit de s’attendre à mieux. Ce match nul contre l’OM lui redonne du crédit car son coaching a été décisif.

Quel est le seul match d' organisation de jeu ?

Je pense qu’il va rester sur la même organisation avec trois centraux, deux pistons, un milieu à trois et deux attaquants (352). Depuis deux matchs il est revenu à ce système que Battles utilise aussi. Les joueurs s’y retrouvent aussi.

Un pronostic pour dimanche ?

Le cœur dit un petit 2-1 pour Troyes, la raison me dit qu’un match nul suffirait amplement. On doute que Bordeaux récupère des points contre Paris la semaine prochaine. Donc si on peut garder les Girondins proches de nous et ne pas perdre ça serait bien pour nous. Je prie quand même pour qu’on récupère les trois points.

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