Mon bilan Girondins 2022 : "C'est une année hollywoodienne"

© Iconsport

Nous avons interrogé chroniqueurs de la WebTV de WebGirondins, journalistes, supporters et personnalités sur leur bilan 2022 des Girondins. L'idée est de recueillir le bilan personnel et libre de ces personnalités qui supportent les Girondins de Bordeaux. Après ce lui de Nicolas Pietrelli hier, voici ce lui de Samuel Vaslin.

"On ne pouvait pas creuser plus bas en termes de foot"

Samuel Vaslin : "C'est une année hollywoodienne, même si un scénariste s'était mis à l'écrire, il n'y aurait pas autant de péripéties, de chutes aussi importantes sur son scénario, Cette année commence avec les cas de Covid, la défaite contre Marseille, l'enchainement de mauvais résultats, à Rennes par exemple.

Le mercato soi-disant encourageant, tu te dis que tu vas rester en Ligyue 1. Et non, catastrophe. Les joueurs ne répondent pas présents à l'image de Josuha Giulavogui qui au bout de 3 matchs a déjà envie d'abandonner.

Ensuite, David Guion qui remplace Petkovic, au bout de trois matchs il nous fait comprendre qu'il n'a pas de solution. Ensuite c'est toujours la descente aux enfers avec les affaires extrasportives concernant Costil, et Niang.

Tout ça fait qu'on ne pouvait pas creuser plus bas en termes de foot. C'était catastrophique à l'exception de l'éclaircie Mara qui sera balayée plus tard. On ne peut pas faire pire.

Trois semaines après la descente, on est relégué administrativement en National avec la disparition du club si elle est confirmée. On ne pouvait pas aller plus bas jusqu'au 25 juillet 2022."

"Le fameux scénario renaissance"

Il poursuit : "Après, on a le fameux scénario renaissance et le film américain. Le héros qui est à terre se relève grâce au retour aux sources avec tous les jeunes qui sont obligés de porter fièrement les couleurs du club.

C'est une année bizarre car on a connu ce qu'il y avait de pire lors du début de l'année, et depuis 4 mois on a énormément de motifs d'espoirs pour se dire que 2023, 2024, 2025, 2026 peuvent être de bonnes années pour les Girondins. Car on a enfin fait confiance aux jeunes, on a été contraint de le faire et c'est une bonne chose.

On a été contraint de faire confiance à certains profils avec qui on a été dur. Cette année a finalement été pourrie, mais paradoxalement encourageante pour la suite."