Sa signature aux Girondins, la Grèce, son jeu et Nîmes, Clément Michelin se livre

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Les raisons de sa signature aux Girondins

Clément Michelin : "Ces trois mois sont positifs. Ça me fait du bien de retrouver un cadre professionnel avec beaucoup d'ambition. Mes débuts ont été difficiles, j'étais préparé à ça après une saison difficile à l'étranger. J'ai ressenti ce besoin de rentrer proche de chez moi. Ce projet m'a marqué. Je suis épanoui ici.

J'ai connu les Jeux Olympiques. J'ai eu un coup de mou en arrivant en Grèce. Au début, je suis passé d'une expérience folle à un peu de déception en arrivant en Grèce. Je suis passé à autre chose pour essayer de progresser autrement. J'ai eu des discussions pour la Ligue 1. Le projet de monter avec Bordeaux, je sais ce que c'est ce que ça apporte à un groupe et des joueurs. Ma famille est à côté, c'est important pour être épanoui. Je connaissais Denis Zanko, il y a eu plein d'éléments qui ont fait qu'il y avait du positif.

Mes agents ont fait un bon boulot. Je remercie aussi le club. C'était stressant même si les dirigeants étaient confiants.

Sur ses difficultés en Grèce

"J'ai eu la chance d'être formé dans un club professionnel en France. J'avais beaucoup de choses qui me manquaient, j'étais loin de ma famille, j'ai connu 4 coachs en 8 mois, la langue, l'adaptation. Cela m'a fait grandir sur plein de choses, mais j'avais des manques là-bas (NDLR AEK Athènes). Il y a beaucoup de duels, des équipes moins en place en Grèce, mais il y a des clubs qui jouent avec un très bon niveau. J'avais envie de me tester à l'étranger. Je sortais d'une bonne saison. Je ne regrette pas mon choix. "

Sur son jeu et sa condition physique

"J'ai une marge de progression et des axes de travail. Avec ce coach il y a un bon dialogue. Je sais que dans ma tête je dois me lâcher plus. Je suis venu ici avec beaucoup d'ambition et d'objectif dans ma tête. Je suis très exigeant. Au début ce n'était pas facile, le dialogue avec le staff est important.

J'adore défendre, je mets beaucoup d'agressivité. J'aime amener ce plus offensivement sans manquer de lucidité. Je dois mieux connaitre mes coéquipiers, ça évolue positivement. Je peux amener des centres, et chercher des passes intéressantes. Je ne suis pas encore au max physiquement. J'ai encore plein de choses à montrer."

La place de leader et le match de Nîmes

"Nîmes c'est encore un contexte particulier. Il va y avoir énormément d'engagements. Il y aura du monde, ce sera intéressant. Ils ne lâchent rien jusqu'à la fin. On a de l'ambition, on veut gagner tous les matchs. On reste humble et sûr de nos forces.

On avance et l'objectif est d'amener les trois points. Le système de Nîmes n’est pas utilisé par grand monde. On l'a bien travaillé cette semaine. On doit s'adapter et imposer notre jeu. Le contenu des entrainements nous montre comment jouer ce week-end. Je ne me fais pas de souci.

La place de leader est très bien gérée. C'est de l'excitation et l'envie de garder cette place. Ça amène de la confiance. On impose quelque chose et on montre nos ambitions.

On ne montre pas de doutes. C'est similaire avec Lens (NDLR Lorsqu'il était en L2). Il y a une attente. Les supporters nous mettent une pression positive. C'est le top. On a besoin d'eux. Bordeaux doit remonter le plus vite possible. Il faut aller vers l'avant, progresser et ne pas se reposer."

La vidéo de la conférence de presse :