Un point c’est tout [Joueur par joueur Dijon-Bordeaux]

30/04 - 19:27 | Il y a 9 ans

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Trop approximatifs et en manque de rythme, les Girondins ont assuré le minimum en ramenant le point du match nul de Dijon (0-0) grâce à Cédric Carrasso qui aura sauvé la patrie en fin de match.

 

Cédric Carrasso : Le gardien bordelais a été brillant dimanche après-midi, réalisant notamment deux arrêts de haute volée, un par mi-temps. Une tête à bout portant de Varrault stoppée de la poitrine en plongeant en première période et un arrêt sur un face-à-face avec Kwon en fin de match, grâce à une main ferme et une intervention rapide, ont sauvé les Girondins. Deux arrêts sur deux occasions dijonnaise que tout le monde voyait finir au fond des filets.

Youssouf Sabaly : Très effacé, le latéral droit girondin n’a jamais apporté le danger offensivement et a souvent semblé en retard dans ses interventions défensives.

Igor Lewczuk : Sanctionné sévèrement d’un carton jaune en première mi-temps pour un coup sur Sammaritano dans le mouvement après avoir dégagé un ballon, l’international polonais a ensuite défendu avec le frein à main. Parfois hésitant, le défenseur girondin a assuré l’essentiel tout en étant au bord de la rupture à plusieurs reprises.

Nicolas Pallois : Battu de la tête par Varrault sur la plus grosse occasion dijonnaise de la première période, auteur d’une relance dans l’axe qui aurait pu faire mal, toujours en première mi-temps, il n’a pas rassuré lors du premier acte. Sa deuxième période a été bien meilleure avec le rôle qu’il affectionne le plus et dans lequel il devient un défenseur brillant : celui de pompier de service prêt à soulager son équipe lors de situations chaudes.

Diego Contento : Le latéral gauche allemand a tenté à quelques reprises de prendre son couloir, mais c’est surtout son jeu défensif qui a été mis en valeur. Souvent bien placé, couvrant sa défense centrale avec brio à plusieurs reprises, il a aussi éteint Diony en première période, lequel est ensuite allé voir si l’herbe était plus verte du côté de Sabaly en deuxième mi-temps, avec plus de réussite.

Jérémy Toulalan (cap) : Très peu présent à la récupération, le capitaine girondin a allongé le jeu sans succès, rendant souvent le ballon aux Dijonnais, et a persisté et signé dans ce registre pendant 90 minutes.

Younousse Sankharé : Le milieu relayeur des Girondins a évolué dans son domaine celui du « box to box » (de surface à surface), mais avec moins de talent qu’à l’accoutumée. Des passes trop longues, trop fortes, et des occasions nettes qui ont débouché sur des frappes en tribunes. 

Valentin Vada : Placé assez haut sur le terrain, le troisième milieu bordelais n’a pas existé sous la pression de ses adversaires dijonnais, faisant preuve de maladresse dans l’orientation du jeu. Ses coups de pied arrêtés approximatifs ne lui ont pas permis de se mettre en valeur. Remplacé par Adam Ounas à la 56eme minute. Encouragé par Jocelyn Gourvennec à prendre des risques, le milieu offensif bordelais aurait dû obtenir un pénalty sur une gros tacle de Lotiès sur sa cheville après un excellent débordement tout en vitesse, mais M.Varela, aux abonnés absents, en a décidé autrement. Peut-être diminué par le geste défensif loupé du Dijonnais, il n’a plus réussi à apporter le danger par la suite.

François Kamano : Avec Diego Contento, il a formé le côté fort girondin. Percutant, prenant régulièrement de vitesse Rosier, il a retrouvé des jambes, mais aurait pu mieux gérer certaines situations chaudes avec plus de lucidité. Remplacé par Jaroslav Plasil à la 88eme minute.

Malcom : Le milieu offensif des Girondins a été inexistant, et sa doublette avec Sabaly n’a rien apporté à Bordeaux qui n’a pas inquiété Dijon sur le côté droit. Remplacé par Jérémy Ménez à la 72eme minute.

Gaëtan Laborde : Avec deux belles occasions en début de match, l’attaquant girondin aurait pu augmenter ses statistiques et donner l’avantage du score à Bordeaux. Une belle frappe détournée par la tête de Vada, et qui partait vers la lucarne de Reynet, et une tête sortie par une détente du gardien dijonnais sont à mettre à son crédit. Le reste de son match a été fait de pressing et de courses souvent mal récompensées par ses partenaires.

Jocelyn Gourvennec : Semble-t-il agacé par la stérilité de son équipe, Jocelyn Gourvennec a tenté un changement précoce en augmentant le pouvoir offensif girondin avec Adam Ounas (56eme minute). Le choix aurait pu être payant si le milieu offensif girondin avait été logiquement récompensé d’un pénalty. En fin de match, devant le regain de forme de Dijon, le technicien girondin qui était passé en 4-5-1 avec l’entrée de Ménez est revenu à son 4-3-3 en faisant rentrer Plasil à la place de Kamano. Un choix de gestion pour assurer le match nul plutôt que pour aller chercher la victoire.

Par Florian RODRIGUEZ

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