Coupe de France. Dominique Vincendeau (les Herbiers) : "Je me sens trahi"

30/11 - 10:31 | Il y a 5 jours
Dans un entretien sur WebGirondins Dominique Vincendeau, président du club des Herbiers, adversaire des Girondins en Coupe de France, a mis des mots sur son mécontentement de jouer ce match à huis clos au Bouscat.
Coupe de France. Dominique Vincendeau (les Herbiers) : "Je me sens trahi"

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Nous apprenons dans cet entretien que la préfecture et la fédération ont œuvré pour que la rencontre soit inversée.

"Je pense que les Girondins de Bordeaux n’y sont pour rien. Mais je me trompe peut-être"

 

Dominique Vincendeau, président de Vendée les Herbiers : "Si jamais la préfecture n’est pas capable de gérer, de maitriser deux groupes de supporters, où va-t-on ? Est-ce qu’il y a autre chose derrière, je ne sais pas. Mais faire des huis clos en Coupe de France, la honte. On ne voit ça que dans le football. Si on n’arrive pas à gérer des difficultés, surtout par une préfecture aussi grande que celle de la Gironde.

Oui, la Fédération a œuvré pour que le match soit inversé. Je ne suis qu’au bout des décisions, je n’ai appris ça qu’à la fin. J’ai eu un contact avec les Girondins avec qui ça s’est bien passé. Ils m’ont d’abord évoqué un problème financier et je comprends que l’amortissement d’un stade comme ça, cela doit être important. […]

Je sais que la FFF avait appelé le service de gendarmerie aux Herbiers et la préfecture de la Vendée. Tout le monde était OK. Dernièrement, on a reçu Ajaccio, il n’y a pas eu l’ombre d’un problème. Ça a été une grande fête, on a accueilli près de 3500 personnes.

Le financier, c’est notre problème. Ce n’est pas ça qui nous mettra en ruine. Le football, c’est ma vie, c’est ma passion et là, je me sens trahi et ça j’ai du mal, pour les supporters, pour le football en général. Je suis passionné, c’est pour ça que j’ai pris le club. On a plus de 150 bénévoles au club, des gens qui nous suivent, on a un club partenaire et tout le monde se sent trahi. Je pense que les Girondins de Bordeaux n’y sont pour rien, ce n’est qu’une question préfectorale. Mais je me trompe peut-être."

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