Daniel Riolo : "Il n'y a plus de PQ, car Gérard Lopez ne paye plus les factures"

09/04 - 11:32 | Il y a 1 mois
Dans l'After Foot hier soir, l'éditorialiste de RMC Sports a évoqué la situation dramatique des Girondins de Bordeaux. Les restrictions financières sont tellement importantes que les joueurs de la formation et les professionnels se sont retrouvés en rupture de papier toilette. Le constat général sur la situation des Marine et Blanc dressé par Daniel Riolo est terrible.
Daniel Riolo : "Il n'y a plus de PQ, car Gérard Lopez ne paye plus les factures"

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"Gérard Lopez petit à petit ne paiera plus les gens"

Daniel Riolo : "Auxerre et Saint-Étienne qui montent, c'est bien. Quand les clubs manquants qui font du monde et que les gens aiment sont en Ligue 1, c'est bien. Quand tu vois les pauvres bordelais, ce club en perdition totale.

Il se passe ce qui devait se passer et qui était annoncé depuis le début, la façon dont ça va mourir à petit feu. Gérard Lopez petit à petit ne paiera plus les gens. Il commence à plus payer certains fournisseurs. Là, ce sont les entreprises de nettoyages qui sont plus payées. L'anecdote à la fois dramatique et drôle c'est que mercredi, panique à bord aussi bien chez les pros que chez les jeunes : plus de papier toilette. Les jeunes du centre de formation n'ont plus de PQ lorsqu'ils vont aux toilettes.

Voilà où en est un club professionnel comme Bordeaux. Ils viennent s'entrainer, et il n'y a plus de PQ, car Gérard Lopez ne paye plus les factures. C'est tellement grotesque (...) Entre-temps le PQ est arrivé."

"Il faut absolument que quelqu'un reprenne ce club et qu'il le vende"

Il poursuit : "De plus, il y a cette guerre violente entre les clubs de supporters parce qu'un groupe de supporters a trouvé que c'était bien de s'acoquiner avec Gérard Lopez. Aujourd'hui, il regrette évidemment. Dissidents contre historiques, ça se castagne très fort avec des blessés. Les guerres fratricides sont les plus violentes. Le club est en perdition complète. Il faut absolument que quelqu'un reprenne ce club et qu'il le vende. Il nous a fait croire qu'il y aurait un actionnaire minoritaire, c'était du flanc et on le savait."

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