Denis Brudieux : "Il est possible que des projets s'associent pour l'emporter"

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Nous vous proposons de lire ses propos ci-dessous ou de l'écouter dans l'extrait joint à cet article.

"Des investisseurs étrangers auront un intérêt à avoir une caution locale"

Denis Brudieux : “Chacun joue sa carte quand chacun pense qu’il peut gagner individuellement. À un moment,  celui qui va décider c’est King Street. Si chacun perçoit qu'il n’est pas assez solide pour l’emporter, il est tout à fait possible qu’il y ait des associations, des projets qui puissent s'associer pour pouvoir l'emporter. Une association peut être vertueuse. Elle peut se mettre en place entre des repreneurs locaux et internationaux qui vont avoir du mal à emporter le dossier.

On voit que la promesse identitaire est majeure aujourd'hui. Je pense qu’il y aura beaucoup de blocages, au niveau du grand public et des institutions pour freiner un dossier étranger. Je pense que les projets locaux peuvent avoir un intérêt à s'associer à un groupe qui a une enveloppe financière importante. Et les groupes étrangers qui vont avoir des difficultés à racheter le club auront un intérêt à avoir une caution locale. Donc les associations sont tout à fait possibles.”

Concernant le profil de Fosun

“Ce qui me fait peur avec le repreneur évoqué (NDLR Le conglomérat chinois Fosun) qui ressemble à ENIC en 1999 qui était concurrent avec M6 pour acheter les Girondins, c’est qu’ils possèdent plusieurs clubs. Cela peut poser des problèmes d’éthique et des questions d’investissement. Quand on ventile son investissement sur plusieurs clubs, forcément l’enveloppe est moins importante que lorsqu'on se concentre sur un club. C’est un point d'interrogation me concernant."

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Le replay du Talk du lundi 4 mars :