Girondins : que faut-il retenir de la qualification face à Bergerac (1-2) ?

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Coupe de France – Girondins : 4 enseignements après la qualification à Bergerac

Il va falloir compter sur le retour de Soufiane Bahassa

C'est la bonne nouvelle de ce week-end pour les Girondins de Bordeaux. Après 5 mois d'absence pour cause de blessure, l'ailier bordelais Soufiane Bahassa a fait son retour comme titulaire dans le 11 de Bruno Irlès. Après 45 premières minutes où il a pris ses marques. Il a monté le curseur en étant décisif à deux reprises. Sur l'ouverture du score d'une frappe du pied gauche, et sur le ballon donné à Shamal sur la deuxième réalisation. Joueur de rupture, il montre qu'il est essentiel au collectif bordelais qui a tendance à ronronner. Il peut casser cette inefficacité dans les attaques encore présente hier soir et apporter de la concurrence, et du caractère à cette équipe.

Concernant Faissal Mannaï, ce n’est pas encore ça au niveau de sa condition physique. Il a été remplacé à leur jeu, il était physiquement cuit lors de sa sortie.

Bordeaux et Villette doivent être plus tueurs devant le but

Matthieu Villette peine à trouver son efficacité avec les Girondins de Bordeaux. Il illustre ce manque bordelais. Face à Bergerac, il lui a manqué ce dernier geste, cette détermination pour envoyer, catapulter le ballon au fond des filets. En première mi-temps, il a deux opportunités qu'il ne saisit pas. "Il faut que mes attaquants reprennent cette confiance, quand je parle de tranchant, c'est ça aussi, quand on rentre dans la surface. On doit aller au bout, je suis insatisfait de cette finition," déclare Bruno Irlès après la rencontre.

La défense bordelaise c’est trop lourd

Eric Vandenabeelle faisait son retour dans le 11 en défenseur central dans une organisation à trois centraux. Avec Nathan Besse à droite, et Ruben Droehnlé à gauche, cette triplette a eu des difficultés face aux rapides attaquants de Bergerac qui évoluent en Régional 3. Ces trois hommes ne sont pas très mobiles. Le but marqué par le doyen bergeracois, Julien Raynaud (39 ans), illustre cette passivité. L'absence de Jean Grillot, très mobile et doté d'une excellente lecture du jeu s'est fait ressentir.

Le Bordeaux de Bruno Irlès n'a pas de marge

Le collectif bordelais n'est pas huilé et l'équipe est sur courant alternatif depuis le début de la saison. Face à Bergerac qui évolue pourtant en 4e division, la première mi-temps des Girondins affiche un manque de détermination et Bordeaux se retrouve mené au score sans contestation. De plus, lors des 5 dernières minutes du match, les Girondins qui ont pris l'avantage au score (2-1) ont dû gérer leur avantage à défaut de pouvoir l'aggraver. Les joueurs ne sont pas arrivés à de se mettre à l'abri face à une équipe de niveau inférieur restant à la merci d'une égalisation et de la séance de tirs au but.

En résumé :

- Soufiane Bahassa, le facteur X
De retour après 5 mois d’absence, l’ailier bordelais a été décisif : un but et une passe. Sa percussion pourrait transformer l’attaque girondine.

- Matthieu Villette, encore trop tendre
Plusieurs occasions franches manquées : Villette illustre le manque de réalisme des Girondins devant le but.

- Une défense bordelaise trop lourde
Avec Vandenabeele, Besse et Droehnlé, la charnière centrale a souffert face à la vitesse des attaquants de Bergerac, pourtant pensionnaires de R3.

- Un collectif sans marge
Bordeaux peine à maîtriser ses matchs. Menés en première période et fébriles jusqu’au bout, les hommes de Bruno Irlès restent fragiles, même contre une équipe devision inférieure.

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