Le président de Villefranche-Beaujolais dénonce l'attitude des Girondins

22/07 - 18:15 | Il y a 2 ans
Alors que le club bordelais se démène pour garder son statut professionnel, et espère rester en Ligue 2, le président de Villefranche espère que la décision lui sera favorable.
Le président de Villefranche-Beaujolais dénonce l'attitude des Girondins

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La colère d'un président

 

RMC Sport a demandé l'avis du président de Villefranche, Philippe Terrier, sur les espoirs qu'il peut nourrir de monter en seconde division si Bordeaux n'obtenait pas un avis favorable et échouait dans sa tentative d'infirmer la décision de la DNCG. Le président se montre furieux contre le club bordelais de ne pas considérer la décision de la DNCG.

"Il y a des influences qui sont mises en place"

Philippe Terrier : "Aujourd’hui, je suis très inquiet par rapport à cette décision. Il y a des influences qui sont mises en place. On n'est plus du tout dans l’équité sportive. La DNCG avait fait son travail correctement. Bordeaux a mal travaillé et n’a pas apporté les éléments à temps à la DNCG et aujourd’hui, tous les jours, on apprend quelque chose de nouveau.

Ou la DNCG est reconnue et on considère qu’elle a fait correctement son travail, ou on pense que la DNCG ne sert à rien, qu’on peut y passer en racontant n’importe quoi, en apportant n’importe quel document et après faire appel.

Si Bordeaux est repêché avec le CNOSF et l’influence des ministres, je pense que ça fera jurisprudence. Il y aura la justice des gros qui seront allés taper là où il faut, et les petits clubs, qui ont fait leur boulot, on ne les considérera pas. Villefranche sera le nouveau Luzenac de l’année 2022."

Rappelons que Villefranche, club de National 1, a loupé son ascension au niveau supérieur, lors des barrages contre une équipe de Ligue 2, QRM.

 

 

"Bordeaux est peut-être en danger, mais nous aussi"


Pour lui, si l'avis du CNOSF n'est pas à l'avantage des Girondins, il considèrera son club en Ligue 2. Peu importe le Comex, et le tribunal administratif.

"Je veux bien qu’ils aient des recours, qu’ils aient tous les pouvoirs mais à un moment il faudra taper du poing sur la table et dire ça suffit. Il y a un petit club qui a fait son boulot. Alors d’accord, sportivement on a raté deux fois les barrages, mais ce qu’on a fait avec nos moyens, c’est exceptionnel. Il faut reconnaitre nos qualités sportives et les qualités de gestion. Il faut nous laisser tranquilles et nous laisser travailler. Bordeaux est peut-être en danger, mais nous aussi.

On ne sait pas ce qu’il faut dire aux sponsors, aux coachs, aux joueurs, aux futures recrues. Ils nous mettent dans un état catastrophique. Bordeaux n’avait qu’à faire le boulot normalement. Il fallait présenter un dossier correct à la DNCG lors de leur deuxième passage. Ils n’ont pas été capables et subitement, on nous raconte des histoires de 14 millions, c’est inadmissible. Ou ils savaient faire, ou ils ne savaient pas faire et on s’arrête là."

Nous l'aurons compris, toute la région bordelaise est suspendue aux lèvres des instances du football, mais tout Villefranche également.