Ricardo revient sur son éviction des Girondins

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Limogé en cours de saison dernière, Ricardo est revenu sur son éviction pour le site de l'Equipe. Il parle notamment du nouveau projet des actionnaires américains et sur son départ.

Son deuxième passage aux Girondins aura été moins marquant que sa première prise de fonction en Girondins. Limogé au mois de février, Ricardo est revenu sur son éviction des Girondins et évoque le nouveau projet bordelais. Pour le coach brésilien, difficile de faire un bilan des 5 mois à la tête des Girondins : "Je suis resté cinq mois, il n'y a pas de bilan à faire. On a perdu un peu le fil à partir de décembre. Ensuite, il y a eu l'élimination en Coupe de France (0-1 contre Le Havre), puis en Coupe de la Ligue (2-3 à Strasbourg). C'est toujours dur à avaler, mais c'est avant tout une histoire de résultats." 

Il parle aussi, de son retour aux Girondins, avec les problèmes de diplôme : "À partir du moment où c'est la loi, la Fédération a raison de l'appliquer. Quand j'ai eu la possibilité de revenir à Bordeaux, je n'ai pas eu de doute. En plus, j'avais une bonne relation avec Éric Bedouet, que je connaissais déjà. Avec quelqu'un d'autre, ça aurait été impossible." Il déclare, ne pas avoir d'amertume sur son départ du club : "Quand je suis arrivé, il y avait encore Stéphane Martin (l'ancien président). C'était facile, il n'y avait pas d'histoire. Ensuite, il y a eu des dirigeants différents, avec des comportements différents. J'aurais aimé rester jusqu'au bout, mais entre vouloir et pouvoir... En tout cas, je n'ai aucune amertume, jamais."

Il conclut en évoquant le nouveau projet des Girondins : "Il faut attendre. Le club sort d'une période de vingt ans avec M 6. Là, les Américains sont là depuis un an. C'est difficile d'en parler, de comparer ou de dresser un premier bilan. On verra dans deux, trois ans s'ils ont fait les choses bien. Aujourd'hui, ils sont encore en train de parfaire leur culture et leur connaissance du club avec un public très exigeant. Quand on est Bordeaux, on doit jouer l'Europe. Les supporters n'accepteront pas autre chose."

[Replay] Le Talk WebGirondins du lundi 14 octobre avec Antony Thiodet