Sabaly, Carrasso, et c’est tout [joueur par joueur Bordeaux-Caen]

24/09 - 23:41 | Il y a 8 ans

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Dans un remake de Bordeaux-Angers, les joueurs girondins n’ont pas évolué à leur niveau prétendu face à Caen samedi soir (0-0). Seul Youssouf Sabaly a encore tiré son épingle du jeu, en compagnie de Cédric Carrasso qui a sauvé son équipe du désastre en fin de match.

 

Cédric Carrasso : Il n’a pas été débordé par le travail face à une équipe caennaise qui ne souhaitait pas se faire contrer. Mais lorsque le Stade Malherbe a eu l’occasion de porter l’estocade à la 92eme minute sur une frappe de Vincent Bessat, le gardien girondin a sorti un arrêt déterminant pour éviter une deuxième défaite de rang à domicile. 

Youssouf Sabaly : Bon défensivement, toujours présent offensivement, il a encore livré une prestation majuscule en occupant toutes les parties de son couloir sans relâche. Comment lui en vouloir sur les rares ballons perdus lorsqu’il affiche une telle détermination à remporter le match ? Ses coéquipiers peuvent en prendre de la graine.

Igor Lewczuk : Un match sérieux de la part du défenseur polonais qui oppose une grosse présence physique à ses adversaires. Ses relances manquent parfois de vitesse et son positionnement en compagnie de Pallois, trop loin des milieux défensifs sur les phases d’attaques, est un problème pour mettre l’adversaire sous pression.

Nicolas Pallois : Trop de dégagements au petit bonheur la chance qui gâtent chacune de ses sorties depuis le début de saison. Face à Caen, l’ancien niortais a multiplié les chandelles, même en l’absence de pression adverse. Une superbe ouverture en diagonale pour Sabaly en deuxième période prouve qu’il est capable de faire beaucoup mieux.

Diego Contento : Un match habituel pour l’ancien défenseur du Bayern Munich : du déchet, quelques bonnes interventions défensives, mais trop de gestes aléatoires. Insuffisant pour aider Bordeaux à voir plus haut.

Jaroslav Plasil : On ne peut pas lui reprocher de ne pas mouiller le maillot, mais son match a été marqué par les erreurs techniques. Trop d’à-peu-près dans ses passes à ses coéquipiers, et un manque de rythme dans la relance.

Grégory Sertic : Il avait rayonné à Metz dans ce rôle de récupérateur, et il est retombé dans la banalité face à Caen. À l’instar de Plasil, il a mis beaucoup trop de temps à faire circuler le ballon. Deux matchs en trois jours, c’en était peut-être trop pour lui.

Malcom : Un match raté pour le Brésilien qui, lui aussi, n’a jamais rythmé la rencontre ni trouvé le bon timing. Il a tenté des dribbles inutiles lorsque cela ne s’imposait pas en deuxième mi-temps, et s’est contenté de jouer la facilité avec ses coéquipiers en première mi-temps au lieu de prendre des risques dans une période où Bordeaux avait besoin d’emballer le match pour garder Caen sous pression. Rien ne lui a réussi face au Stade Malherbe.

Thomas Touré : Il est lui aussi retourné dans un type de football monotone fait de mouvements minimalistes, de peu de prises de risques, et n’a rien apporté offensivement. Il avait la possibilité de gagner sa place mais son rendement n’a pas été celui d’un titulaire. Remplacé à la 62eme minute par Adam Ounas qui a essayé de réveiller le jeu offensif des Girondins, sans succès, à cause, parfois, d’un problème de timing pour passer le ballon à ses coéquipiers. 

Gaëtan Laborde : Comme la majorité de ses coéquipiers, il est passé à côté de son match. Il a été inexistant jusqu’à son remplacement par Isaac Kiese-Thelin, perdant facilement les rares ballons qui lui sont passés sous le crampon. Remplacé à la 62eme minute par Isaac Kiese-Thelin qui a beaucoup couru dans le vent. À sa décharge, ses coéquipiers, toujours trop loin de lui, n’ont pas su profiter de ses duels à la tête pour jouer les deuxièmes ballons.

Jérémy Ménez : Un match délicat pour l’ancien milanais qui est trop souvent redescendu chercher le ballon en première période. Sans impact offensif avec des dribbles souvent trop lents et prévisibles, il n’a pas eu non plus de force de frappe sur toutes ses tentatives qui n’ont pas inquiété Vercoutre. 

Jocelyn Gourvennec : On peut regretter son choix de ne pas utiliser son troisième changement alors que son équipe manquait de panache offensif. Un Plasil en bout de course aurait pu céder sa place à Kamano pour ajouter un élément offensif alors que les Caennais ne sortaient plus de leur moitié de terrain dans le dernier quart d’heure.

 

Par Florian RODRIGUEZ

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