Des Bordelais en petite forme [joueur par joueur Bordeaux-Angers]

18/09 - 00:19 | Par la rédaction | Il y a 10 ans

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Inefficaces dans le jeu, les Girondins ont été logiquement incapables de mettre Angers en difficulté (0-1). Conséquence d’une rencontre où seuls Sabaly, et Cédric Carrasso dans un autre registre, ont joué à leur niveau.

 

Cédric Carrasso : Impressionnant sur la reprise à bout-portant de Toko-Ekambi, il a vécu la frustration de prendre un but du même Toko-Ekambi juste après sa parade. Il bloque un tir de Capelle qui aurait pu permettre à Angers de prendre le large en deuxième période. 

Youssouf Sabaly : Généreux comme à chaque match depuis ses débuts sous le maillot girondin face à Saint-Etienne, il a été le joueur le plus actif de la rencontre. L’ancien nantais a sans cesse proposé des solutions dans son couloir et a défendu sa zone avec détermination. Son abnégation à se proposer aurait du déteindre sur ses partenaires souvent amorphes.

Igor Lewczuk : Un premier match plutôt encourageant pour la recrue polonaise des Girondins. Son jeu de tête est fort et son impact physique, à l’instar de cette charge dévastatrice sur N’Doye en deuxième mi-temps, est prometteur. Battu sur le centre surprenant d'Andreu qui amène l'ouverture du score angevine, il a aussi évolué un peu bas lorsque le bloc bordelais remontait, certainement par prudence pour son premier match en France.

Nicolas Pallois : Il ne rassure toujours pas. Déposé par Capelle en deuxième mi-temps, il ne semble toujours pas dans le rythme. Ses dégagements sont souvent aléatoires, son marquage un peu léger, et il dégage une impression de lenteur. On recherche toujours le Nicolas Pallois qui régnait sur la défense girondine. 

Diego Contento : Un match assez banal, avec très peu de montées offensives, lui qui aime pourtant jouer haut sur le terrain. Son travail défensif a été correct.

Jaroslav Plasil : Des pertes de balles dangereuses, et des difficultés à jouer proprement de l’avant. À sa décharge, les propositions offensives n’ont pas été légion. Remplacé à la 90eme minute par Isaac Kiese-Thelin.

Valentin Vada : Trop approximatif tant dans le domaine défensif qu’offensif. Sa combativité n’est pas à remettre en question, mais le jeune argentin a souvent été trop éloigné de ses adversaires lorsqu’il fallait défendre, et son déchet dans le jeu n’a pas permis de fluidifier les offensives bordelaises. Remplacé à la 62eme minute par Abdou Traoré dont la prestation a été d’une très grande neutralité.

Malcom : Face à une équipe aussi rugueuse que celle d’Angers, Malcom n’est pas à la fête. Le jeune Brésilien a essayé mais s’est éteint régulièrement, ne proposant que peu de solutions à ses partenaires.

Adam Ounas : Son duo offensif avec Malcom n’a pas été au niveau. Les permutations ont été presque inexistantes, et le dynamisme des milieux offensifs, essentiel dans un 4-4-2, n’a pas été au rendez-vous. Dommage, car sur le seul mouvement à l’instinct du match entre les deux joueurs, Rolan aurait pu ouvrir le score. Plutôt lent et prévisible dans ses rares mouvements pour provoquer ses adversaires.

Diego Rolan : Sa tête sur un centre de Malcom aurait pu faire mouche. Mais son action en contre où il oublie Malcom à sa droite et Ménez tout comme Ounas à sa gauche est rédhibitoire car une vraie occasion de but se présentait pour Bordeaux. Positionné à tous les endroits du terrain, sauf en pointe, là où on l’attend, il a livré un match raté de bout en bout. Son expulsion pour un tacle violent sur Capelle est la touche finale sur un tableau brouillon.

Jérémy Ménez : Inexistant sur sa première période passée sur le terrain. Des gestes inutiles comme ce petit pont superflu en première mi-temps sur Manceau qui n’a rien donné. À l’image de Rolan, il est venu chercher les ballons qui n’arrivaient pas au lieu de proposer des appels dans la profondeur à ses coéquipiers pour forcer la décision. Une rencontre à oublier. Remplacé à la mi-temps par Gaëtan Laborde qui a manqué tout ce qu’il a entrepris par des erreurs techniques presque permanentes.

Jocelyn Gourvennec : Sa décision de sortir Ménez, si elle ne relève pas d’un problème physique, est étrange. Même s’il ne réalisait pas un match satisfaisant, l’ancien Milanais a toujours la possibilité de débloquer une rencontre. Son autre changement, celui de Plasil par Thelin à la 90eme minute, est inutile à ce moment du match. Il n’a pas su faire les bons choix pour sortir son équipe d’un ronron qui lui aura été fatal. 

Par Florian RODRIGUEZ

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