Viviane Asseyi : "Le foot ça doit rester un plaisir même s’il faut être efficace"

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Le Parisien a dressé le portrait de l’attaquante bordelaise. La native de Quevilly y raconte ses débuts en tant que footballeuse ainsi que son caractère.

"J’ai plus un caractère de garçon." Viviane Asseyi a commencé le foot à 5 ans dans la cour de son école. Elle a ensuite joué à l’US Quevilly. "J’ai joué direct avec les garçons et je suis restée longtemps la seule fille du groupe. C’est bien, parce que ça forge le mental. Eux, filles ou garçons, ils s’en moquent. Tu ne passes pas, un point c’est tout ! Je dois tout à ce club parce que s’il ne m’avait pas acceptée aussi jeune, je ne sais pas ce que je serais devenue…" La joueuse de 25 ans a toujours été soutenue par sa mère. "Ma mère a vraiment eu une importance capitale, explique l’internationale bleu-blanc-rouge. Elle a été un soutien et une force. Elle a cru en mes rêves."

Comme toute footballeuse, « Vivi » a des modèles. "J’aime tous ceux qui dribblent comme Ronaldo, Neymar, Mbappé. Ensuite je teste des dribbles sur ma chienne chez moi dans le salon, avant de les essayer à l’entraînement." Son caractère est aussi une de ses forces. "Je suis un peu insouciante, mais le foot ça doit rester un plaisir même s’il faut être efficace." Jérôme Dauba, son ancien entraîneur à Bordeaux, lui trouve beaucoup de qualités. "Vivi est imprévisible, c’est sa force. Elle a de grosses qualités techniques et de changement de rythme. C’est un vrai plus pour l’équipe de France. Avec elle, à tout moment, il peut se passer quelque chose."

L’attaquant participe actuellement à la Coupe du Monde avec l’Équipe de France. Après les deux premiers matchs, elle n’est toujours pas entrée en jeu. Peut-être qu’elle aura sa chance contre le Nigeria lundi, à 21h.