Battre Angers, faits de jeu défavorables, et infirmerie, David Guion répond

06/05 - 11:01 | Il y a 2 ans
En point presse ce matin avant l'entraînement, David Guion a répondu aux questions des journalistes. Le coach bordelais a sorti le parapluie en parlant d'arbitrage et a aussi pointé du doigt le nombre trop important de blessés. Voici ce qu'il faut retenir.
Battre Angers, faits de jeu défavorables, et infirmerie, David Guion répond

© Iconsport

Gagner à Angers

"Je suis dans un état d'esprit conquérant, combattant et conscient de l'importance de ce match. On va aller à Angers pour gagner. Il n'y a pas d'autres alternatives. Je sais ma responsabilité sur ce match. On se doit d'y aller pour gagner, tout autre résultat qu'une victoire n'est pas à envisager. Je suis complètement d'accord avec Gérard Lopez (NDLR Ses propos à la fin du match). On n'a pas d'autre alternative dimanche que de gagner. On se doit de se libérer et de tout mettre en œuvre pour se mettre dans de bonnes dispositions et gagner à Angers.

On est une équipe qui prend des buts, donc il faut s'attendre à tout. On ne va pas à Angers pour faire 0 à 0. Ça ne me convient pas. Mon intérêt est de convaincre mes joueurs de marquer un but de plus que mon adversaire.

Il faut être dans le même esprit que Nantes en première mi-temps. Concrétiser nos temps forts et le faire sur la durée. Je suis focalisé jusqu'à dimanche soir. Je me suis arrêté à dimanche soir car ce match est déterminant. Le 22 mai, il sera trop tard. Mes garçons sont capables de renverser cette dynamique. Personne ne pourra me prouver le contraire. On va aller gagner à Angers."

Des faits de jeu pas favorable

"Les joueurs étaient déçus du match contre Nice. Je leur ai dit qu'on ne peut pas subir autant les événements à domicile. Je ne veux pas qu'on subisse et je veux qu'on soit acteur du match et qu'on réagisse. La fertilité technique et globale m'a interpellée. Je leur ai dit. Il faut aussi reconnaître qu'on n'a pas été bon. On sent un effet contraire. Il y a un penalty à 10 minutes de la fin... c'est un fait important même si ce n'est pas une excuse. Rien ne nous réussit et on doit attirer cette réussite. On doit véritablement avancer sur ça car la réussite nous fuit.

Je constate que les faits sont contre nous. Quand je vois raconte tout le tapage médiatique autour du Lyonnais Pembele (OL). On n'en parle pas, on n'a pas d'échos. Ça vient de notre situation. Ce n'est pas une excuse et on a énormément de torts. Il y avait juste à mettre l'image du tirage de maillot et c'était réglé. Je constate les faits, simplement."

Bordeaux handicapé par l'infirmerie

"On se doit de se révolter contre tous ces faits contraires. C'est difficile, car je perds un joueur par semaine et amèner de la continuité ce n'est pas possible car les joueurs sont à l'infirmerie. Quand vous perdez Elis, Ihnatenko et Gregersen, des garçons de caractères, l'identité de l'équipe en prend un coup. Ça doit amener un esprit de révolte et de colère, et pour ça il faut du caractère. C'est indispensable.""

Discours musclé ?

"J'ai expliqué aux joueurs mon mécontentement par rapport au contenu du match face à Nice. Contre Angers, seul le résultat va me satisfaire. On a changé les systèmes, on a changé les joueurs. Les leviers, on en a activé quelques-uns. Plein de choses ont été entreprises et dites. L'idée est de mettre les garçons dans les meilleures conditions pour marquer un but de plus que notre adversaire. On muscle le discours. Je ne vous mens pas mais je ne vous dis pas tout. Mais avec mes joueurs on se dit tout et pas forcément des choses qu'ils ont envie d'entendre. Ils entendent mon mécontentement, celui du staff et de la direction."

Sur l'adversaire : le SCO Angers

 

"Gérald Baticle (entraîneur du SCO) a apporté sa patte avec un changement total de projet de jeu. Les joueurs ont adhéré et ils sont rentrés dans le rang progressivement. Des joueurs clés se sont blessés, ils ont eu un problème de gardiens de but et ils ont perdu en stabilité. Le doute s'est installé et aujourd'hui on les retrouve pour la lutte contre le maintien."

 

La vidéo complète de la conférence de presse :