Des Girondins refroidis par un contexte glacial

07/01 - 18:47 | Il y a 4 ans
Alors que les Marine et Blanc viennent de concéder le match nul sur la pelouse du FC Metz (0-0) mercredi soir, les événements contraires s’accumulent pour les Bordelais.
Des Girondins refroidis par un contexte glacial

© Iconsport

Il faut dire qu’entre les blessures d’Hatem Ben Arfa et de Mehdi Zerkane ainsi que la situation économique délicate du football français, le club au scapulaire se trouve sans solutions au moment où le mercato hivernal vient d’ouvrir ses portes.

Rien ne va plus aux Girondins de Bordeaux. Après avoir subi trois défaites sur les quatre derniers matchs de championnat, les joueurs de Jean-Louis Gasset n’ont pu ramener qu’un petit point du stade Saint-Symphorien de Metz (0-0) lors de la 18 ème journée de Ligue 1. Les Bordelais qui n’ont plus enchaîné deux victoires d’affilée en championnat depuis presque deux ans n’affichent aucune envie dans le jeu à l’image de Toma Basic et de Yacine Adli. Et ce n’est pas le match de mercredi soir qui a donné des signes d’encouragement aux supporters du club aquitain.

L’équipe semblait apathique, glacée par le froid du grand Est. Les Marine et Blanc ont terminé la rencontre pour la quatrième fois de la saison sur un score nul et vierge. Pire, l’équipe a fini à dix contre onze puisque les cinq changements avaient été réalisés par le staff bordelais dès la 70 ème minute.

Un groupe décimé par les blessures

Tandis que Laurent Koscielny et Samuel Kalu étaient de retour face à Metz à la suite de leur absence pendant un mois, les Girondins sont de nouveau touchés par les pépins physiques. Le plus préjudiciable est celui d’Hatem Ben Arfa, touché à une cuisse à l’entraînement. Le meneur de jeu sera absent pour une durée de trois semaines. Les postes du milieu de terrain sont d’autant plus dépourvus que le jeune Mehdi Zerkane est sorti blessé à la 80 ème minute de la rencontre en Lorraine. L’international algérien souffre d’une déchirure aux ischio-jambiers et devrait manquer lui aussi au moins trois semaines de compétition.

À noter que selon le coach bordelais, le latéral gauche Maxime Poundjé a « une vieillerie derrière la cuisse » depuis le match contre Reims.

Un environnement tendu autour du club

Les Marine et Blanc évoluent dans une ambiance pesante depuis plusieurs mois maintenant. Alors que les résultats ne suivent plus comme l’atteste la médiocre douzième place des Girondins de Bordeaux en championnat, l’aspect économique joue également un rôle primordial sur l’atmosphère compliquée qui touche le Haillan. Bien que la Ligue ait signé un contrat lucratif avec Mediapro en 2018 pour plus d’un milliard d’euros au total, les droits TV n’ont pas été payés cette saison. Ces derniers sont essentiels car ils représentent 70 % des recettes du club au scapulaire d’après L’Equipe. À cela s’ajoute l’absence de revenus concernant la billetterie avec des pertes allant de 600 000 à 700 000 euros par match à domicile selon RMC Sport.

De plus, les choses ne devraient pas s’arranger avec l’ouverture du mercato d’hiver. Le directeur sportif bordelais Alain Roche a expliqué qu’il fallait « ajuster » le groupe donc le dégraisser dans le but de limiter la masse salariale. De nombreux départs sont à prévoir, notamment les joueurs en fin de contrat en 2021 à l’instar de Nicolas de Préville, Vukasin Jovanovic et Maxime Poundjé. Les Girondins n’ont plus qu’à espérer une évolution positive de la crise sanitaire afin de sortir la tête de l’eau.

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