Girondins : “Bordeaux devra encore cravacher pour assurer son maintien”

15/04 - 11:45 | Il y a 2 semaines
Le journaliste Laurent Crocis a partagé son analyse à la suite à la défaite 3-2 des Girondins face à Bastia ce samedi. Il met en lumière dans le Débrief à Chaud les lacunes défensives du club au scapulaire et souligne que le maintien est reste une priorité.
Girondins : “Bordeaux devra encore cravacher pour assurer son maintien”

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“Bordeaux ne sait pas jouer contre un bloc bas”

Laurent Crocis dans le Débrief à Chaud : “Je pense que ce soir, pour ceux qui croyaient encore aux play-offs, ils vont peut-être enfin se faire une raison. Ce qui est à retenir, c'est que Riera a frappé fort et a tapé du poing sur la table, car la première période était vraiment catastrophique. La gestion de la profondeur et les placements sont aléatoires. Aucune compensation en défense, aucun suivi de course, et les courses verticales de Bastia ont pris le dessus. Nous avons rapidement encaissé un but.

Comme d'habitude, Bordeaux ne sait pas jouer contre un bloc bas ni contre une équipe en transition rapide. Mais bon, je prends peut-être des risques en disant cela. Je suis très content que l'entraîneur ait changé sa charnière à la mi-temps. Je pense que David Gluzman avait raison il y a 2 à 3 semaines lorsqu'il a fait une intervention concernant Yoann Barbet. Grâce à lui, cela a peut-être ouvert les yeux à certains sur les difficultés de Barbet à gérer la profondeur, ce qui devient problématique, surtout au vu du nombre de buts encaissés récemment par les Girondins.” 

“Saison catastrophique des Girondins”

“La seule chose que je vais retenir, c'est que le public a continué à soutenir l'équipe, même lorsque nous étions menés 3-0, puis 3-2. En seconde période, les joueurs ont montré un manque de rigueur, d'imprécision et de mauvais placements. La possession en première période, à quoi cela a-t-il servi ? Bordeaux devra encore cravacher pour assurer son maintien, et nous pouvons remercier le PFC qui a battu Troyes.

Je ne vais pas dresser le bilan de la saison, mais nous devions jouer le maintien, et nous nous retrouvons à 6 journées de la fin avec seulement 6 points d'avance sur le premier relégable. C'est un constat alarmant qui résume la saison catastrophique des Girondins. Mais quel gâchis, vraiment. Ce soir, nous avons encore vu les dégâts d'une équipe moyenne avec un entraîneur qui, pour une fois, a fait les bons choix à la mi-temps.”

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