Réaction Girondins : “On a ce qu'on mérite”

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Il n'y a pas d'envie

Guillaume dans le Débrief à Chaud : "On s'est ennuyés pendant 90 minutes. J'arrive pas à comprendre comment on peut perdre contre une équipe qui défend quasiment tout le match. Je ne comprends pas la première mi-temps. Même l'attaquant de Laval était dans son propre camp, donc on n'a rien proposé. Il n'y a pas d'envie, pas d'appels de balle des joueurs et aucun joueur de passe entre les lignes pour faire des appels.

Donc, on a eu peut-être 2 occasions en première mi-temps. Je crois qu'il y a Vipotnik qui est pas loin de reprendre un centre et une frappe de Weissbeck, c'est à peu près tout. Enfin, on a que ce qu'on mérite avec une équipe comme ça, pour une fois je vais dire ce que dit Riera. Normalement, on doit leur mettre 4-0 si on joue, si on fait de la transition, des appels de balle et surtout si on a de l'envie. Et au final, on perd comme d'habitude."

"Les joueurs ont un QI footballistique proche de zéro"

"Le problème avec les coachs espagnols reste toujours le même. Il y a ceux comme Guardiola qui disposent d'un budget colossal et qui parviennent à s'en sortir grâce à des joueurs ayant une grande intelligence de placement. C'est un peu comme du handball, avec une grande importance accordée à la géométrie, au placement et à la passe au bon moment. Sauf que chez nous, on a des joueurs de Ligue 2, et le souci avec le jeu de possession, c'est que même si on a 80% de possession de balle en première mi-temps, nos joueurs ne bougent pas.

On alterne entre les côtés, mais au final, on ne fait rien de concret. Il n'y a pas de jeu de transition, ou du moins, il est quasiment inexistant. Donc, on se retrouve systématiquement avec des résultats comme celui-ci.

On domine grâce à la possession, mais on ne parvient jamais à en tirer profit. C'est vraiment à l'espagnole, la plupart des entraîneurs espagnols, à l'exception peut-être d'Unai Emery et de Xabi Alonso, optent toujours pour le même style de jeu. Le milieu central ne va pas se décaler sur la droite pour ne pas gêner le milieu droit, l'attaquant reste devant et ne participe pas au repli défensif, le latéral gauche ne va jamais repiquer dans l'axe. C'est vraiment un schéma de jeu typiquement espagnol. Le problème, c'est qu'en Ligue 2, les joueurs ont un QI footballistique proche de zéro et surtout, ils ne font pas d'appels de balle. Donc, avec la qualité technique dont on dispose, on obtient simplement ce qu'on mérite."

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