L'ex-coach des Girondins de Bordeaux, Vladimir Petkovic, dans la tourmente

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Vladimir Petkovic, l'homme qui était sur le banc des Girondins de Bordeaux de 2021 à 2022, est actuellement au cœur d'une vive polémique en Algérie. Après le match nul et vierge (0-0) face à la Guinée lundi à Casablanca, l'ancien coach bordelais est la cible de critiques acerbes de la part de la presse et des spécialistes en Algérie. Malgré une qualification presque assurée pour la Coupe du monde 2026, le jeu de son équipe et ses choix interpellent.
Des critiques qui se multiplient
La presse algérienne ne mâche pas ses mots. Le quotidien Le Soir d’Algérie a titré en une : "C’est un nul !", pointant du doigt les performances décevantes des Fennecs. Selon eux, l'équipe est "passée à côté" de son match.
La Une du Soir d'Algérie du mardi 9 septembre 2025 pic.twitter.com/5tDfPTNLcz
— Le Soir d’Algérie (@soir_officiel) September 8, 2025
Même constat pour La Gazette du Fennec, qui dresse un parallèle inquiétant avec le prédécesseur de Petkovic, Djamel Belmadi. Le média accuse le technicien "d'inertie tactique", une approche qui avait déjà "mené à la ruine" l'ancien sélectionneur.
Petkovic a remis de l'ordre mais il ne bâtit pas une équipe. Il ne se projette pas plus loin que le #Mondial2026. Il assure le coup avec des joueurs opérationnels... et des CV. Ça peut suffire pour des résultats corrects, pas plus. On peut performer sur un tournoi. Mais la… pic.twitter.com/PRzvfLLyS1
— Nabil Djellit (@Nabil_djellit) September 8, 2025
Un discours en décalage
Ce qui accentue le malaise, c'est le discours de l'ancien entraîneur de Bordeaux. Alors que la majorité des observateurs s'accordent à dire que l'Algérie a souffert, Petkovic a tenu un discours surprenant : "Je ne suis pas d’accord pour dire que la Guinée a été meilleure que nous. En deuxième mi-temps, nous avons été bons."
Avec ce match nul, l’Algérie conserve sa première place, mais l'écart se réduit à quatre points avec ses poursuivants. Le jeu proposé est loin de convaincre, et la pression monte à l'approche de la CAN 2025. L'ancien entraîneur du club au scapulaire devra montrer un tout autre visage en octobre pour rassurer ses supporters et faire taire les critiques.
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