Paulo Sousa : "Nous avons encore besoin de temps pour clarifier et unifier cette stratégie"

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Dans une longue interview avec le site italien Tribuna Expresso, Paulo Sousa est revenu sur la façon dont il aime voir ses joueurs jouer au football et évoque également son travail aux Girondins. 

Une entrevenue enrichante pour tous les amoureux du football. Le successeur de Ricardo détaille sa vision du football sur Tribuna Expresso :"Être des protagonistes à tout moment du match. Mais fondamentalement avec ballon. J'aime voir mes équipes exprimer tout leur contenu romantique ou poétique, individuel et collectif, de manière à maîtriser l'adversaire et que cette maîtrise a beaucoup à faire, à mes yeux, avec l'espace et le temps. Cela nécessite certainement une importante intelligence tactique. Nous cherchons à avoir une identité commune dans toutes les équipes, où cette base permet à l'individu de prendre des décisions plus rapidement avant ce temps et cet espace, de sorte que cette expression poétique puisse être la base de l'individu. La base pour offrir au grand public, et en particulier à nos supporters, quelque chose qui leur permet de passer une semaine anxieuse de retourner au stade pour qu’ils puissent voir et ressentir les mêmes émotions."

Il parle d'un côté romantique dans le football : "C’est être le plus longtemps possible dans le milieu de terrain adverse, même avec des équipes bien entraînées, bien définies tactiquement, avec des espaces très courts, et grâce à une identité commune et au dynamisme collectif, l’expression individuelle peut faire la différence. dernier tiers, car le plus grand représentant du football est le but. Il en va de même pour la capacité de produire, pendant le match, d'innombrables occasions de but afin que les enthousiastes qui jouent et, surtout, qui viennent au stade. Ils sont toujours l’âme de tout football et le fait d’avoir la plupart des stades toujours pleins est, pour moi, un exploit unique. Je veux, à travers le football et l'idée du football que je cherche pour mes équipes, qu'il y ait plus de monde dans les stades."

Il parle aussi de son rôle aux Girondins : "Cela dépend du contexte dans lequel vous vous trouvez. J'ai toujours attendu avec impatience un projet dans lequel je pourrais devenir un entraîneur capable de construire, avec le club, tout son terrain de sport. Et c'est cette direction qui m'a amené à accepter le projet bordelais. Nous avons encore besoin de temps pour clarifier et unifier cette stratégie, car il s’agissait de la première année, du premier marché, dans l’espoir qu’à l’avenir nous serions en mesure de déterminer la meilleure façon d’interagir entre les parties et les personnes. C'est une question dont vous allez bientôt parler. Dans presque chaque projet, j'ai eu du mal à construire. J'essaie d'analyser mon équipe, son contexte, les objectifs de chacun, et de diriger les profils des joueurs vers le club afin que nous puissions améliorer l'équipe et la rendre plus compétitive. Tout d'abord, en interne, de sorte que la complexité du niveau d’entraînement augmente et que la compétition soit la plus égale possible. D'autres ont la capacité, au niveau contractuel, de déterminer immédiatement l'espace d'intervention."