Touré : "Je me contente de m'entraîner et d'attendre ma chance"

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Dans une interview parue sur Foot-express.com, Thomas Touré s'est longuement exprimé sur sa sélection, la Côte d'Ivoire, et sur les échéances à venir. Extraits. 

Le jeune attaquant des Girondins à évoqué le prochain match de son pays face au Mali. 

"On sait que c'est une bonne équipe, organisée autour d'une nouvelle génération. Beaucoup de ces joueurs étaient à la Coupe du Monde des moins de 20 ans, où ils ont fait un beau parcours (3e en 2015). On sait qu'ils sont jeunes, mais on sait pas exactement à quoi s'attendre encore. C'est plutôt une bonne génération, ils seront peut-être insouciants, c'est lié à la jeunesse, mais ce sera à nous d'en profiter. Surtout après notre qualifiaction compliquée pour la CAN."

Il a ensuite évoqué le groupe dans lequel figure la Côte d'Ivoire, et la Coupe du Monde. 

"Ce ne sera pas facile, c'est sûr. Mais on est prévenus. Si ce n'est pas facile pour nous, ce ne sera pas facile pour eux non plus. Voire plus difficile pour eux. Nous, on va prendre les matches les uns après les autres. La qualification pour la CAN était compliqué, mais on s'est qualifié, c'est ça le plus important. Si on doit se qualifier pour la Coupe du Monde dans la douleur, ce sera pareil, l'important, c'est d'y être. C'est un rêve de jouer une Coupe du Monde. Si un joueur vous dit qu'il ne rêve pas d'en jouer une, c'est qu'il a un problème! (rires)"

Enfin, Thomas Touré a finit par s'exprimé sur la concurrence en Côte d'Ivoire et sur la retraite internationale de Yaya Touré. 

"C'est vrai qu'il y a du beau monde. Mais c'est bien d'apprendre avec tout ce beau monde. Moi, je me contente de regarder, de m'entraîner et d'attendre ma chance."

"Yaya n'était pas là pour le dernier regroupement, on savait qu'il était en pleine réflexion. Forcément, ça va changer quelque chose, mais beaucoup de nations perdent de grands joueurs. La France a connu ça avec Zidane, la Suède plus récemment avec Zlatan... C'est le foot, c'est la vie. Il faut avancer. Je ne l'ai pas trop côtoyé en sélection, mais je l'ai connu en dehors. On a souvent parlé de foot. Yaya, c'est quelque chose."