Danylo Ignatenko : "Je me suis dit qu'il faut que je leur ferme leurs bouches"

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Le match de la saison dernière à Annecy

Danylo Ignatenko : "Je me souviens que j'étais remplaçant, j'ai failli marquer un but de la tête lorsque je suis entré. On a failli égaliser. Je m'en souviens très bien. Toute l'équipe est très positive, tout le monde veut gagner, peu importe l'adversaire. Nous avons déjà pris notre revanche face à eux en les battant 3 buts à 1 au match aller. L'envie de l'équipe est de monter en Ligue 1.

Nous jouons bien dernièrement, cela prouve que l'on a encore toutes nos chances de monter. Le prochain match va le montrer."

"Ce qui a changé c'est l'entraineur qui me positionne sur le poste que je veux occuper et/ou je sais comment jouer"

"Je ne me considère pas comme le meilleur joueur. Nous jouons ensemble. Ce qui a changé c'est l'entraineur qui me positionne sur le poste que je veux occuper et/ou je sais comment jouer. J'essaye de faire de mon mieux. Avant, il y avait deux milieux de terrain, maintenant nous sommes trois, mes objectifs étaient différents. Avant j'étais plutôt dans le milieu offensif. Aujourd'hui, je joue aussi en fonction du jeu."

Sur l'arbitrage

"Je ne pense que du bien des arbitres français. Parfois je m'emporte, et à mon poste je dois être assez dur. J'ai une très bonne opinion des arbitres français. Je maitrise mieux mes interventions, on le voit dans les statistiques. Je suis devenu plus sage."

Sur la sélection ukrainienne

"C'est une bouffée d'oxygène, c'est un honneur. Je suis très fier de pouvoir jouer en équipe nationale. Je suis l'actualité. Je voudrais remercier la France pour ce qu'elle fait pour mon pays. Merci beaucoup."

Son avenir à Bordeaux

"Je ne veux pas parler maintenant de mon avenir, car la saison n'est pas encore terminée. J'en parlerai en fin de saison. Je n'aime pas en parler. Je suis ici, dans cette équipe, je l'aime beaucoup, je me sens bien. Mon contrat se termine dans deux ans. Je me donne à fond et je vis le moment présent. J'ai l'intention de donner toutes mes forces à Bordeaux."

Sur son but et sa célébration de Rodez

"Quand on est arrivé à Rodez, on a subi des injures, des crachats des ultras de l'autre équipe. Je me suis dit il faut que je leur ferme leurs bouches. Mon but c'était pour ça. Bien fait. Donc oui, c'est beaucoup d'émotion d'avoir marqué."

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