Bruno Fievet : quel projet pour les Girondins ?

07/04 - 01:00 | Il y a 4 ans
Bruno Fievet : quel projet pour les Girondins ?

© Iconsport

Amoureux des Girondins depuis ses 9 ans, Bruno Fievet (50 ans) occupe une place importante de l'actualité liée au club. L'homme d'affaires amiénois se présente dans de nombreux médias comme potentiel repreneur du club. 

C'est Alain Giresse qui a passionné Bruno Fievet pour le football et les Girondins de Bordeaux. Après des études dans l'informatique et une maîtrise de STAPS, Bruno Fievet devient professeur. En parallèle, il devient éducateur d'U17 et prend les rênes d'une équipe de niveau régional.

TROIS SOURCES DE FINANCEMENT

En février, Bruno Fievet adressait une lettre à King Street, stipulant son souhait de racheter le club. Même s'il admet que de "parler dans la presse peut refroidir", il attend toujours une réponse de l'actionnaire majoritaire des Girondins. De plus, il détaille plan de financement dans France Football pour s'approprier le club. Il repose sur 3 sources bien distinctes.

La première est composée d'un groupe de plusieurs industriels bordelais qui pourrait amener 2 à 3 millions d'euros chacun. La seconde provient d'un portefeuille financier qu'il gère avec sa société basée à Genève. Il pourrait investir 60 millions d'euros. La dernière partie de ce financement provient de prêts bancaires, à hauteur de 100 millions d'euros (2x 50M€), pour lesquels il aurait des accords de principe. Bruno Fievet rappelle à quel point, il est difficile de trouver un investisseur capable de venir racheter le club. Cependant, il peut trouver plusieurs amoureux du club capable d'investir.

UN PROJET IDENTITAIRE

L'homme d'affaires reste lucide sur la situation économique actuelle du Football : "on ne gagne pas d'argent à court terme dans le Football" indique-t-il dans les colonnes de Sud Ouest. Il proposera à ses investisseurs de se tourner vers d'autres secteurs comme le vin, l'immobilier, l'écologie. Ces investissements auront pour objectif d'assurer une santé économique pérenne pour les Girondins de Bordeaux. 

En outre, il voudrait remettre la formation au centre du projet sportif bordelais. "Aucun jeune n'a été sorti. Paulo Sousa en a lancé un seul cette année. Alors expliquer qu'on est sur un projet trading est complètement faux." Se tourner vers le centre de formation tout en dégorgeant la masse salariale du club et ramener le nombre de contrats professionnels à un "nombre acceptable" (NDLR Aujourd'hui 37 à Bordeaux).

INVESTIR DANS LE SPORTIF

Côté terrain, Bruno Fievet attend de son équipe une colonne vertébrale solide : "gardien, défense centrale, milieu défensif costaud, créateur, attaquant qui pèse et vous complétez autour. Aujourd’hui, on a un grand gardien, la défense centrale, mais pas les autres."

Le sportif prendrait alors une place importante de son projet : "si l'UBB remplit son stade, c'est qu'elle est première du top 14". Avant d'enchaîner sur sa préférence à recruter un joueur à 15 millions d'euros qui va amener du monde au stade plutôt que d'empiler les joueurs peu onéreux en équipe réserve.

En conclusion, nous disposons aujourd'hui d'une vue générale du projet de l'entrepreneur passionné des Girondins de Bordeaux. Néanmoins, il reste à savoir si la crise du Coronavirus lui permet de maintenir ses sources financements. Enfin, les Girondins de Bordeaux ne sont toujours pas officiellement à vendre.

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