Bordeaux, jeu, capitanat, maintien, David Guion fait le point

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Les premiers contacts avec Bordeaux

“On a eu les premiers contacts avec Admar il y a quelques jours. Cela s'est fait assez rapidement. J'ai assisté au match à Bollaert- Lens. J'étais bien caché. J'ai vu une première demi-heure difficile. J’ai vu des joueurs qui ont réagi et qui ont eu envie de se relever. Je vois surtout une équipe qui ne lâche pas. Ça pour moi c'est important. Je suis arrivé dans la semaine, je fais mes premiers pas, et je découvre très très rapidement l'ensemble de mon effectif."
Challenge excitant.

C'était une évidence par rapport au club. Bordeaux est un club prestigieux et historique. Cette mission me semblait faite pour moi. J'ai eu un bon feeling avec le Président Gérard Lopez et avec Admar également. Faire partie de cette mission de maintien est pour moi un challenge difficile, excitant et passionnant. J'ai envie de relever ce challenge et de laisser ce club dans l'élite du foot français ça c'est sa place."

Un groupe qui n’est pas mort

"Bien sûr, il y a du travail. L'équipe est en difficulté, les joueurs manquent de confiance. On l'a vu sur les derniers matchs, mais je suis motivé pour apporter mon expertise et mon expérience aux joueurs. Je ne sens pas un groupe touché mais qui a envie de se relever et de sortir le club de cette position. J'ai senti beaucoup d'adhésion et d'attention à mon discours. J'ai commencé les entretiens collectifs et individuels. Je vois des joueurs concernés et conscients de la situation.

J'ai regardé beaucoup de matchs des Girondins. Vous n'êtes pas sans savoir que l'équipe souffre défensivement. Je suis convaincu que c'est l'histoire d'un collectif, d'une mentalité, d'un état d'esprit de mes joueurs. On a commencé à travailler sur cet aspect. Il faut aussi apprendre à connaître ses joueurs et son environnement pour ajuster et réajuster. Je me dois de faire progresser l'équipe presque dans l'urgence."

Trouver rapidement l'équilibre

"Le football est une question d'équilibre. Continuer à être performant offensivement, et aider le groupe à défendre et à courir ensemble. Je suis convaincu qu'en défendant bien, on attaque très bien. C'est un travail au quotidien, et on a déjà commencé. Il y a un système possible à intégrer rapidement. Après je dois m'adapter à mon effectif. Il y a un équilibre à chercher. Je me dois de le mettre en place très rapidement.

L'idée est de nous adapter aux effectifs que nous avons. Lors de mon passage dans mon dernier club, j'ai fini avec pratiquement 100 buts sur la saison lors de la première année. Après j'ai toujours très bien défendu, mais on jouait bien. Les joueurs savaient ce qu'il y avait à faire. Un entraineur s'adapte toujours aux moyens et aux joueurs à sa disposition. C'est du pragmatisme."

Pourquoi venir sans un adjoint ?

"Je dois vite m'adapter et prendre connaissance de mon environnement. Le club m'avait donné la possibilité de venir avec un adjoint. J'avais pensé à Frédéric Bompard que j’ai côtoyé sur Reims. Il avait d'autres objectifs. Après réflexion, la meilleure solution pour aller plus vite est de m'appuyer sur les ressources internes. J'ai vu un staff investi qui connait parfaitement les joueurs. C'est la bonne solution. Ça va me permettre d'aller plus vite sur la connaissance des joueurs et de l'équipe."

Rémi Oudin et Josuha Guilavogui en relai ?

"Rémi peut être un témoin auprès de l'effectif. Je connais Rémi depuis pas mal de temps. Mais je veux qu'il se concentre sur ce qu'il est capable de bien faire. Il est capable de faire mieux que ce qu'il fait actuellement, en particulier sur l'efficacité. Il connait mon fonctionnement.

Je peux m'appuyer sur lui en effet. J'ai un bon feeling avec Rémi. J'ai bien connu Josuha que j'ai eu au centre de formation de Saint-Étienne, et se retrouver 16 ans plus tard c'est une belle anecdote. Je connais la valeur de l'homme. Ce sont des garçons que les Girondins doivent être fiers d'avoir dans leurs effectifs., car ce sont des hommes bien et de bons footballeurs. Il faut qu'ils puissent s'épanouir."

Le jeu et le capitanat

"Pour le capitaine, vous verrez dimanche. Pour l'instant je n'ai pas informé mon vestiaire. C'est important que le coach soit relayé par des leaders et des meneurs. Je compte m'appuyer sur eux. Le vestiaire a des garçons avec ce profil. Il y a cette notion d'urgence et je vais m’appuyer sur quelques garçons pour relayer les messages.

L'objectif est clair et précis. Mon rôle en tant que leader est de fédérer autour de cet objectif. Je veux amener avec moi le plus de monde possible. On en a besoin. Il faut être solidaire. Les joueurs doivent se sentir soutenus pour aller chercher des victoires."

Urgence  de points

"Le maintien passe par des résultats à domicile et des victoires. On se doit d'être fier et d'avoir de l'orgueil. On se doit aussi bien au Matmut d'être très performant et aussi à l'extérieur également. J'ai envie d'être moi-même et de ne pas jouer un rôle. Je suis convaincu que c'est comme ça que l'on peut transmettre au mieux son message. J'espère que cela va aider les joueurs à être performant sur la pelouse.

L'essentiel c'est Monaco. Je suis totalement tourné vers ce match de Monaco, il n’y a que ça qui m'anime pour amener à mes joueurs des outils et des principes pour performer dès dimanche. On n'a pas le temps. Il faut être performant de suite. Dès le premier entraînement, j'ai mis en place ce que je souhaite. Il faut réussir à ramener des points ce dimanche."

Dans notre situation, tous les matchs sont importants, peu importe l'adversaire. Je suis totalement focalisé et concentré sur cette première échéance. On se doit de donner le meilleur de nous même dès dimanche."

 

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Ce qu'il faut retenir de l'entraînement de ce matin [Vidéo]

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