Pourquoi Bordeaux n'y arrive pas face aux gros ?

12/12 - 17:19 | Il y a 5 ans
Pourquoi Bordeaux n'y arrive pas face aux gros ?

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C'est ce qui saute à l’oeil dans cette première moitié de saison. Les Girondins qui sont en construction ont réussi à prendre des points face aux équipes réputées plus faibles, mais se sont à chaque fois cassé les dents face aux clubs de rangs supérieurs.

Comment expliquer que Bordeaux ait perdu face au PSG (0-1), Saint-Étienne (0-1), Lille (3-0) et Marseille (3-1) ? Seuls les résultats face à Lyon (1-1) et Monaco (2-1) font figure d'exceptions.

LE NIVEAU TECHNIQUE DE L'ÉQUIPE DÉJÀ AU MAXIMUM ?

C'est ce que certains estiment. Le niveau technique des joueurs est au maximum, et il n’est pas à la hauteur de ceux de Marseille, Paris où de Lille qui ont un vécu plus important avec des campagnes européennes jouées. Par exemple, Bordeaux aligne dans l’entrejeu, Aurélien Tchouaméni qui est en formation (22 matchs de Ligue 1), et d'Otavio (69 matchs de Ligue 1) qui a déjà élevé son niveau, mais qui reste encore en dessous de la paire marseillaise Valentin Rongier (132 matchs), Morgan Sanson (187 matchs) qui compte trois plus d'expérience.

OTAVIO + TCHOUAMÉNI = 91 matchs de Ligue 1 au total

RONGIER + SANSON = 329 matchs de Ligue 1 au total

LES ADVERSAIRES CONNAISSENT LES FAIBLESSES DES GIRONDINS

Paulo Sousa et le groupe sont en apprentissage d'un système et d'une mentalité, mais gagnent tous les matchs face à des adversaires réputés plus faibles. Lorsque les adversaires plus chevronnés effectuent un pressing plus rigoureux et plus haut, les joueurs ne savent pas réagir proprement. Un seul joueur ou presque, Laurent Koscielny a le niveau pour relancer proprement du fait de son expérience

BORDEAUX NE VARIE PAS SON JEU, QUEL QUE SOIT L'ADVERSAIRE

Ce qui peut apparaître comme une force semble aussi être une des faiblesses contre les grosses équipes. La volonté de souhaiter toujours conserver le ballon et de relancer court, coûte que coûte, malgré des lacunes techniques et une confiance réduite des jouées face au gros, donne des billes aux adversaires pour nous battre. Le PSG, Lille et Marseille en ont profité. Face à Monaco (victoire 2-1), on a vu par exemple un Toma Basic adresser de long ballon pour servir les attaquants, permettant de varier le jeu, et de faire respirer la défense. Bordeaux doit peut-être avoir un plan B face aux grosses écuries.

L'équipe a beaucoup progressé depuis le début de la saison sous l'impulsion de Paulo Sousa et de son staff. Il faudra certainement être patient pour que les Girondins rivalisent avec le Top 4 du championnat.

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