Samuel Vaslin : “Petkovic, c’est Raymond Domenech à Knysna en ce moment”

17/01 - 11:47 | Il y a 2 ans
Hier après-midi dans le Debrief à Chaud, le journaliste Samuel Vaslin est revenu sur la situation des Girondins de Bordeaux.
Samuel Vaslin : “Petkovic, c’est Raymond Domenech à Knysna en ce moment”

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"Il est temps qu’ils mettent Joao Sacramento à la tête de cette équipe"


Samuel Vaslin : “Vladimir Petkovic fait ses choix. Je pense qu’en début de saison, c’est les dirigeants qui ont insisté pour jouer dans un certain système et donc Petkovic s’est plié à ça. Je pense qu’au final il y a deux coachs dans leur club. Il est temps qu’ils mettent Joao Sacramento à la tête de cette équipe. On sait qu’ils sont de mèche, les trois. Au moins, il y aura plus qu’une seule tête pensante au club même si je commence de plus en plus à craindre qu’elle pense très mal” ajoute-t-il.

“On vit le Knysna du football bordelais”


Samuel Vaslin a ensuite établi un parallèle entre la situation actuelle des Girondins et l’équipe de France lors du mondial 2010

“J’ai l’impression que Vladimir Petkovic en plus d’avoir aucune maîtrise de son groupe, d’être d’ordinaire un coach qui met du temps à trouver des solutions, plus personne ne le respecte dans ce club. Petkovic, c’est Raymond Domenech à Knysna en ce moment.

Il y a plus de capitaines. Ton capitaine (Laurent Koscielny), tu viens de lui couper la tête comme avait fait Domenech avec Henry en 2010. T’as encore des joueurs qui ont envie de se battre comme Adli mais qui sont positionnés n’importe comment sur le terrain. On vit le Knysna du football bordelais. Il manque plus que les vuvuzelas et le bus on y est. On sait plus qui dirige, qui donne des informations, qui les applique et qui est concerné” indique-t-il alarmer par la situation.

"Là, s’il n’y a pas de changement drastique au moins dans la ligne directrice du club, c’est-à-dire une seule ligne, celle de Jogo Bonito, celle de Gérard Lopez, on va droit dans le mur. C’est peut être pas la bonne direction qui prendront mais au moins on sera cohérent pour peut-être nos cinq derniers mois dans l’élite français,” conclut-il ses propos.

L'intégrale de l'émission à écouter ci-dessous :

 


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