Bordeaux cherche collectif [Joueur par joueur Bordeaux-Laval]

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David Guion : il y a les déclarations et puis il y a le terrain. Et souvent à Bordeaux, les deux ne se rejoignent pas. Difficile de passer de la parole aux actes quand on est aux Girondins. David Guion et ses joueurs n'échappent pas à cette règle. Pour sa dernière sur le banc, son sort étant scellé avant la rencontre, David Guion fait du classique. Son match est un copier-coller des deux derniers. Lui qui disait vouloir lancer les jeunes dans de bonnes conditions, a attendu le dernier moment l'ultime instant de son passage aux Girondins pour enfin donner du temps de jeu à De Lima, alors que l'équipe est en plein doute. Son calvaire est terminé.

Rafal Straczek : il craque deux fois sur corner et se troue. Heureusement sur l’un d'entre eux, Barbet sauve sur la ligne. , sur le premier Laval ouvre le score. Pourtant, cette phase de jeu a été travaillée, indique les joueurs

Jacques Ekomié : offensivement limité, son remplacement par De Lima à la mi-temps dynamite le jeu des Girondins. Néanmoins, le jeune bordelais qui apporte vitesse dribble et qualité de centre, n’est pas décisif.

Yoann Barbet : il a tout tenté dans ce match pour apporter le danger offensif, et il est resté solide défensivement. Désabusé, on ne retrouve plus le Barbet de la saison dernière qui faisait preuve de plus de leadership dans cette équipe.

Stian Gregersen: à l’image de son compère de la défense centrale, il a tenté devant le but adverse pour forcer la décision, sans réussite.

Clément Michelin : lui aussi se dépense sans compter. Il a beaucoup râlé devant les actions de ses partenaires. Après 10 journées, on attend encore sa première passe décisive.

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Danylo Ignatenko : fautif sur le but de Laval, il perd son duel de la tête, ce qui amène l’ouverture du score adverse. Pour le reste, il n'apporte pas la différence qui permet à l’équipe d’être meilleure.

Pedro Diaz : positionné de manière surprenante derrière l'attaquant en 9 et demi. Ce poste ne lui convient pas et il n'apporte rien à l’équipe. Il est bien meilleur lorsqu’il joue plus bas sur le terrain. Remplacé par De Amorim à la 73e.

Yohan Cassubie : perdu sur le terrain avec 24 ballons touchés seulement en une mi-temps. Remplacé par Gaëtan Weissbeck en seconde période. Ce dernier à l'exception d'un remplacement défensif spectaculaire n’a aucun automatisme avec ses coéquipiers sur le plan offensif.

Zuriko Davitashvili : il a beaucoup tenté individuellement et beaucoup échoué. Peut-être faut-il soigner la qualité des occasions plutôt que de continuer des rushs solitaires qui ne servent à rien. Il perd 19 ballons.

Jérémy Livolant : il joue la tête dans le guidon et n'arrive toujours pas à combiner efficacement avec ses partenaires. Remplacé par Vipotnik à la 64e. Le slovène touche 5 ballons en 30 minutes. On ne peut pas faire plus transparent.

Alberth Elis : aligné en pointe de l'attaque, il est intéressant. Il amène de la puissance et des solutions dans la profondeur. Il a trois occasions de marquer, mais échoue. Sa faiblesse technique ne l’aide pas à combiner avec ses partenaires.

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