Olivier Verdon : « ma priorité c'est Alavès »

03/07 - 09:27 | Il y a 4 ans
Olivier Verdon : « ma priorité c'est Alavès »

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Olivier Verdon (24 ans), ancien joueur des Girondins de Bordeaux, évolue désormais au Deportivo Alavès (Liga). Cette saison, il était prêté en Belgique à Eupen (D1 Belge). Nous avons pris de ses nouvelles depuis son départ des Girondins. Nous avons parlé de son attachement au club, mais aussi sur son futur.

 Un championnat complet”

Comment ça va, depuis votre départ de Bordeaux à l’été 2018 ?

OV : Ça va. Je suis parti des Girondins vers le club de Sochaux en Ligue 2.  J'ai fait une saison à 31 ou 32 matchs, il me semble. Ça s'était plutôt bien passé, même s’il y avait eu beaucoup de changements aussi là-bas. Au final, on a réussi à se maintenir et comme vous savez après j'ai fini au Déportivo Alavès qui m'a prêté dans la foulée à Eupen. J’ai vécu une belle saison, dans un bon club et dans un bon championnat.

Que retenez-vous de cette saison ?

OV : J'ai été titulaire, quand j'ai été prêté il y avait déjà 7 matchs qui avaient été joués. Quand je suis arrivé, j'ai commencé à jouer et puis je suis resté dans l'équipe. Ça s'est plutôt bien passé personnellement et collectivement. Au fil du temps on avait plus de repères ensemble. Je m'étais renseignée auprès de Soualiho Meïté, qui était passé en Belgique et qui m'avait dit du bien de ce championnat. Ça a été confirmé, parce que c'était un championnat qui était complet techniquement, tactiquement et physiquement. Du coup, c'est encore une étape et un palier que j'ai pu franchir là-bas et je remercie le club de m'avoir fait confiance.  

Vous étiez prêté avec option d’achat ?

OV : Non sans option d’achat.

“Un passage à Sochaux enrichissant”

Que retenez-vous de votre passage à Sochaux avec la découvertte de la Ligue 2 ?

OV : C'était ma première saison en jouant pleinement en pro. Du coup, j'ai fait 32 matchs. Les quelques matchs où je n’avais pas joué, c'est parce que j'étais suspendu, et une fois j'ai dû assister à l'accouchement de ma fille. Donc c'était une saison pleine, une bonne saison. Ça m'a appris, encore plus, à découvrir le monde professionnel. J’ai pu faire mes vrais débuts là-bas.

C'était enrichissant, dans un bon niveau aussi. Je pense que c'est un championnat où on s’aguerrit la Ligue 2. J’ai rencontré de belles personnes aussi là-bas. Au début, c'était un entraîneur espagnol, José Manuel Aira, qui m'a fait confiance, sous la direction d'Alavès. Après, Omar Daf c'était comme un un grand pour moi. Il me parlait beaucoup, il me donnait tout le temps de bons conseils et c'est l'occasion de le remercier parce qu’il a fait vraiment un bon boulot.

Comment vous signez à Alavès ?

OV : En fait, Alavès, avait la main sur Sochaux la saison dernière. C'est-à-dire que c'était leur représentant qui avait le club de Sochaux. Donc, après quelques matchs à Sochaux, j'ai eu un intérêt d'Alavès. C’est là où les négociations ont commencé. Ils étaient directement sur place avec le directeur sportif. Avant un match contre le PFC, à Paris, ils étaient dans les bureaux là-bas. Et la veille du match, j'avais signé, avec eux, pour la saison suivante.

Est-ce qu'on peut dire que vous avez été formé aux Girondins ?

OV : Oui on peut le dire. Il faut vraiment les remercier. Ce sont eux qui m'ont vraiment mis dans le monde professionnel. Ils ont fini ma formation. J’ai aussi rencontré de belles personnes là-bas. En commençant en réserve avec tout le staff, Monsieur Battiston, Monsieur Trésor. À l'époque, il y avait aussi Sébastien Bannier.

Ils m'ont pris, m’ont fait confiance et m'ont formé. Comme je dis souvent, Monsieur Battiston m'a appris à devenir professionnel. Parce que ça se jouait sur des détails. Des petits détails auxquels on ne fait pas forcément attention, mais qui comptent beaucoup dans le monde professionnel. Après il y a aussi Jocelyn Gourvennec avec lequel j'ai signé pro et qui m'a lancé en Ligue 1 contre l'OM.

Donc voilà, c’était un travail d'équipe. Après j’ai dû travailler dur aussi et je sais que je dois encore travailler dur. Il faut vraiment les remercier de leur confiance qu'ils ont pu avoir pour moi et qui m'a permis d lancer ma carrière professionnelle. 

“Je n’oublie pas mon passage à Bordeaux”

Quel est votre regard sur les Girondins aujourd’hui ?

OV : Vous savez, je ne juge pas trop. Je n’ai pas trop envie de juger le club, comme en ce moment je ne suis pas dedans. En tout cas, moi de mon côté je leur souhaite le meilleur. J'ai toujours un œil quand les Girondins jouent et je n'oublie pas mon passage là-bas.

Quels sont vos objectifs avec Alavès ?

OV : Je suis sous contrat encore 2 ans. Il y avait les recruteurs d’Alavès qui sont venus régulièrement cette saison. Ils ont suivi tous les matchs. Ils m'ont dit qu’ils étaient satisfaits de la saison et que je serai dans l'effectif de la Liga pour la saison à venir. Après, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer. Vous savez dans le foot, il peut avoir d'autres clubs mais la priorité en tout cas c'est Alavès.

Un mot sur la sélection béninoise ?

OV : Je suis toujours dans le groupe, tout se passe très bien. L’année dernière on avait fait la coupe d’Afrique et on avait été jusqu’en quart de finale. Ça avait été une belle expérience. Juste avant le confinement on avait des matchs, pour les qualifications de la coupe d’Afrique, mais ça été annulé. Mais je pense que ça va repartir en septembre-octobre.  

Note: Olivier Verdon a découvert la Ligue 1 avec Bordeaux en 2017. Depuis il a joué 30 matchs de Ligue 2 et 22 rencontres de Juliler Pro league.

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