Girondins : analyse de la défaite à Saint-Malo qui relance le débat sur l'avenir de Bruno Irlès à Bordeaux

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La défaite des Girondins de Bordeaux à Saint-Malo, un constat inquiétant pour le reste de la saison.
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Une volonté de solidité qui se traduit par un manque de détermination
Jonathan d'Agostino : "Il y a beaucoup de déception, car j’attendais une confirmation après les victoires face à Châteaubriant et Saumur face à un adversaire d'un autre calibre, concurrent direct à la montée.
J’ai l'impression que Bruno Irlès a cherché à être solide en première période. C"est pour ça qu'il a mis en place un bloc en 433 pour coller au dispositif de Saint-Malo. Le plan a plutôt bien marché lors de la première demi-heure de jeu. Notre souci est le déchet dans les 30 derniers mètres avec Odru et Shamal. De plus, cette solidité a cassé le rythme du match et nous a rendus amorphes avec une équipe coupée en deux."
Coaching trop tardif
"La deuxième mi-temps nous a rappelé les mauvais côtés d'Irlès et de l'équipe. Il a trop tardé à faire son coaching. Cela arrive à l'heure de jeu. Mannaï rentre trop tard, Villette est re-axé trop tardivement et El Hajjam reste trop longtemps sur le terrain. De plus les remplaçants n'ont pas d'impact. L’absence d'Openda montre qu'on n’arrive pas à mettre de vitesse dans le jeu alors qu'on peut le faire avec Etonde et Villette."
Un contexte qui rend nerveux tout le monde : l'obligation de monter
"La nervosité des joueurs est apparue avec des bordelais qui ont mal à gérer les émotions. C'est du déjà vu la saison dernière avec Irlès. De plus, des joueurs sont trop légers physiquement et certains posent question sur leurs utilisations."
Un bilan inquiétant après 5 matchs et l'avenir d'Irlès en suspend
"Le constat est inquiétant avec 7 points en 5 matchs. On est incapable de gagner des équipes solides en bloc bas. Certains démons bordelais sont encore là. La question du maintien de Bruno Irlès à la tête de cette équipe est déjà sur la table.
L'obligation de montée qui n'est pas une ambition, mais une obligation dans ce club pèse trop lourd sur le staff et les joueurs. Le coach n'a ni la fraîcheur ni la connaissance suffisante de la N2 pour répondre à cette obligation. Les joueurs n'ont pas les clés, et ne sont pas suffisamment libérés pour répondre à cette impératif. En plus, il y a encore beaucoup de disparité physique entre les joueurs et ça se sent. À l'heure actuelle, nous sommes une équipe de milieu de tableau qui n'a pas les moyens de rivaliser avec les équipes de haut de tableau qui mettent beaucoup plus d'intensité. Enfin, on est aussi limité offensivement et fragile sur le plan défensif."
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