Girondins. Gérard Lopez prend la parole : "Il y a aussi beaucoup de poisse"

16/09 - 18:17 | Il y a 3 semaines
Dans un entretien accordé à France Bleu Gironde, le président et propriétaire des Girondins de Bordeaux sont du silence et prend la parole. Il ne l'avait plus fait depuis des mois. Il ne se remet pas en cause sur la descente aux enfers des Marine et Blanc, évoque une part de responsabilité et le manque de chance.
Girondins. Gérard Lopez prend la parole : "Il y a aussi beaucoup de poisse"

© Iconsport

Au cours de ce long entretien ou différents thèmes sont abordés, Gérard Lopez explique qu'il renonce à sa dette de 38M€ et sa clause de retour à meilleure fortune.

"On dirait qu’il y a eu un lavage de cerveau collectif à Bordeaux cet été"

Gérard Lopez sur France Bleu Gironde : "Sur le chemin de la N2 à la L2, je ne vois pas comment je peux récupérer quoi que ce soit. Si quelqu’un paie à ma place, comment pourrait-il me rembourser quoi que ce soit ? Ça n’existe pas. Franchement, on dirait qu’il y a eu un lavage de cerveau collectif à Bordeaux cet été, comme si je ne voulais pas m’asseoir sur mes 40 millions en attendant que quelqu’un arrive et me donne 40, 20 ou 5. Même pas en rêve."

Concernant sa responsabilité dans la descente aux enfers des Girondins : perte du statut pro, relégation en N2, fermeture du centre de formation etc.

"Est-ce que je suis le bon président ? Je ne sais pas"

Il explique: "Ce n’est pas à moi de dire que je suis bon ou pas bon. J’ai prouvé dans le passé que je pouvais l’être. Après, il faut avoir un peu de chance. Le foot, ça ne tient pas à un président, à un entraîneur, à un attaquant. Là on va annoncer cette semaine des joueurs qui n’ont absolument rien à faire en N2 mais qui viennent parce qu’ils croient dans le projet, l’entraîneur y croit aussi. Pour être vraiment dans le vrai, il faudra qu’on ait raison sportivement et le sportif ne dépend pas que de moi. Il y a aussi beaucoup de poisse, un poids financier qui existe depuis toujours. Est-ce que je suis le bon président ? Je ne sais pas. Est-ce que j’essaie de faire les bonnes choses ? Oui certainement. Est-ce que je paie pour faire ces choses-là ? Oui, bien sûr."

Enfin, il annonce vouloir rester au club pour le redresser.

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